Voici le rendement du dividende payé par les banques canadiennes en date du lundi 19 janvier à la fermeture, tel que rapporté par le journaliste :
- Banque de Montréal, 8,8 %
- Banque Scotia, 6,5 %
- Banque CIBC, 7,4 %
- Banque Nationale, 7,6 %
- Banque Royale, 6,0 %
- Banque TD, 5,7 %
- Banque de Montréal, 0,75 % (compte d’épargne à taux Avantageux)
- Banque Scotia, 1,0 % (compte d’épargne Maître CompteMD)
- Banque CIBC, 0,2 % [0,45 % pour les jeunes] (compte d’épargne Croissance supérieure)
- Banque Nationale, 1,0 % (compte Épargne-projet)
- Banque Royale, 2,5 % (compte Épargne @intérêt élevé)
- Banque TD, 0,05 % (compte d’épargne à intérêt progressif)
Je crois également que la réponse à la question que je pose dans le titre de ma chronique est évidente : pour la plupart des banques opérant en territoire canadien, le petit épargnant est négligé au profit de l’investisseur. L’argent que leur prêtent les petits épargnants n’a pas une valeur moindre que celui de l’investisseur particulier ou institutionnel; les banques peuvent à leur tour l’investir ou le prêter et obtenir des rendements beaucoup plus élevés.
Si je me fie aux informations que j’ai trouvées sur Internet, la seule grande Banque canadienne qui traite sa clientèle avec un peu plus d’égards sur le plan des intérêts payés sur les comptes d’épargne est la Banque Royale. Trois autres banques étrangères opérant sur Internet au Canada et offrant les mêmes garanties que les banques canadiennes sur les dépôts de 100 000 $ et moins méritent d’être également mentionnées : la Banque ING, la Banque HSBC et la Banque American Express. Voici les taux d’intérêt payés par ces trois banques sans égard au solde du compte :
- Banque ING 2,7 %
- Banque HSBC 2,5 % (plus 1 % en prime jusqu’au 16 mars 2009 sur les nouveaux dépôts)
- Banque American Express 2,3 %
La cupidité qui a mené à la crise ne me semble pas avoir disparu du milieu financier; on recherche y toujours le profit élevé et rapide à court terme. Le secteur des produits financiers est une jungle peuplée de prédateurs; je comprends pourquoi les gens ne font plus confiance aux conseillers financiers et pourquoi plusieurs personnes m’envoient des courriels pour obtenir un avis impartial.
Une dernière remarque : les taux d’intérêt indiqués sont pour les comptes d’épargne seulement. Ceux consentis sur d’autres types de comptes, le compte d’épargne libre d’impôt (CELI), le compte enregistré d’épargne retraite (REER) et le certificat de placement garanti (CPG) par exemple, sont différents de celui des comptes d’épargne. Je me pencherai sur ces questions dans de prochaines chroniques.