tag:blogger.com,1999:blog-62114672539638900402024-03-13T14:55:57.363-04:00Causerie sur la consommationBenoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.comBlogger132125tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-89576877413783324052014-01-19T13:41:00.000-05:002014-01-19T13:41:35.512-05:00Au sujet des croyancesLes débats au sujet du projet de loi 60 (Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État…) voient se déchaîner les passions, car ils sont fondés sur les croyances individuelles, un élément qui participe à la construction de l’image de soi. Puisque la sagesse est liée à la connaissance, je souhaite expliquer ce qu’est une croyance, avec l’espoir que cette compréhension puisse refroidir un peu les esprits échauffés.<br /><br />La croyance, c’est en quelque sorte la foi, au sens laïc de confiance, dans la réalité de quelque chose, même si cette réalité n’est pas scientifiquement démontrée. Nous entretenons tous des croyances; ainsi, en ce qui concerne la charte dont il est question ci-dessus, on peut distinguer trois croyances :<br />
<ul>
<li>Le théisme, une doctrine philosophique qui soutient la thèse de l’existence d’un Être suprême ou Dieu (religions monothéistes tels le christianisme, le protestantisme, le judaïsme ou l’islam);</li>
<li>L’athéisme, une doctrine qui réfute qui l’existence de cette entité;</li>
<li>L’agnosticisme, une doctrine qui refuse de se prononcer dans ce débat d’ordre métaphysique, l’estimant hors de portée de l’esprit humain.</li>
</ul>
Il est impossible de hiérarchiser ces croyances; aucune n’est supérieure ou inférieure à une autre. Il est également impossible de démontrer hors de tout doute le bien-fondé, ou a contrario l’absurdité, de l’une ou de l’autre de ces croyances. Ainsi, l’athée ne peut pas démontrer que Dieu n’existe pas, comme le croyant ne peut pas non plus démontrer que Dieu ou Yahvé ou Allah existe; dans tous les cas, la personne a choisi de faire un acte de foi, d’adhérer à une croyance dictée par une culture et un système de valeurs. Quant aux agnostiques, ils préfèrent ne pas s’immiscer dans le débat.<br /><br />D’où les croyances sont-elles issues? À ce propos, permettez-moi de citer un passage de mon premier livre, <a href="http://duguay.org/html/consommation_image.htm">Consommation et image de soi – Dis-moi ce que tu achètes…</a> (p. 27) :<br /><br />« Les cultures se définissent notamment par leur rapport au monde et leurs croyances, leurs modes d’interaction (modes de communication privilégiés, langage verbal et non verbal, propension plus ou moins grande à laisser transparaître les émotions, distance sociale, etc.), leur système de valeurs, qui procèdent d’une hiérarchie entre les actions et entre les objets fondée sur la pratique collective; cette hiérarchie est actualisée différemment par chaque individu. »<br /><br />Les attitudes sont fonction des croyances et des sentiments; ainsi, l’attitude agressive des athées envers les croyants, ou vice-versa, est souvent imputable à des sentiments puissants, peur ou haine par exemple, engendrés par des perceptions fausses ou des interprétations intégristes des fondements de la croyance. La formation des attitudes-croyances-sentiments, et des actions résultantes est un phénomène beaucoup trop complexe pour que je puisse l’expliquer en profondeur ici.<br /><br />Une croyance n’est pas une menace pour les tenants d’une autre croyance, même si les deux peuvent sembler être en opposition; les partisans de croyances différentes peuvent très bien cohabiter harmonieusement, sous réserve de bonne volonté de toutes les parties en cause et à la condition de ne pas craindre, voire de respecter, les différences.<br /><br />Les dérives actuelles dans le débat sur la charte sont à mon avis en tout premier lieu imputables à la peur de la différence, à la crainte que des croyances et des pratiques qui nous sont étrangères affectent notre mode de vie. Or, il n’en est rien; dans les démocraties occidentales, chacun est libre d’adopter le mode de vie qu’il a choisi en conformité avec ses croyances. Cette liberté de pensée est notre bien le plus précieux, comme l’est la paix sociale.<br /><br />SVP, essayons de faire preuve de tolérance afin de préserver ces acquis.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-16095456584558092962013-04-25T15:59:00.000-04:002013-04-26T09:37:12.495-04:00L’utilisation des réseaux sociaux dans l’industrie hôtelière<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge98zeBTPs3FWm0kWxTRzMAZ2vr5k1616wsIw_ckBcKFUAUFbjBjQ6NqjeFKTP4F5HxMV-QoWiiXrgfZorcKQ0hVbkzy6lIZUxrsKz-XlhkHhIlZ8fuHM8i5sVql37aqEeHWEfV2TYgx6w/s1600/reseaux_sociaux_utilises_2011.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
En 2011, avec une équipe composée d’étudiants au baccalauréat en gestion
du tourisme et de l’hôtellerie à l’École des sciences de la gestion
(ESG UQAM), j’ai piloté une étude de l’utilisation des réseaux sociaux
dans l’industrie hôtelière. Je remercie ces étudiants pour leur
collaboration : Julie Angibaud, Gabriel Comtois, Catherine Choquette,
Virginie Côté, Marie, Carmel Dambreville, Jessica Della Ripa, Émilie
Laborde, Virgine Lavergne-Mayer, Maxime Péladeau, Jean-Paul Thions et
Kristel Young.</div>
<br />
Dans les quartiers centraux de Montréal, ceux où
l’on retrouve le plus grand nombre de touristes, nous avons sollicité
les 256 établissements d’hébergement répertoriés sur ce territoire; de
ce nombre, 84 ont accepté de répondre à notre questionnaire. Si cet
échantillon est d’une taille relativement modeste en termes absolus, il
représente néanmoins plus de 32 % des entreprises en question, ce qui
est très significatif.<br />
<br />
Cette étude révèle plusieurs faits très
intéressants. Tout d’abord, sans surprise, comme vous pouvez le voir
dans le tableau ci-dessous, Facebook, avec 52,4 % des répondants, est de
loin le réseau social le plus utilisé dans cette industrie, suivi de
loin par YouTube (28,0 %), puis de Twitter (19,5 %) et LinkedIn (17,3 %)
quasiment ex aequo en troisième position; Foursquare (7,5 %), qui
attire un type bien particulier d’utilisateur, et quelques autres
viennent loin derrière. <br />
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<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih-LWfyJqz2hxvLwQh6_c8JEwZBmNYO0oojb4YwPDK4ei6I4-wsk85XnD2VoQzKMWsqlBuMknEIzuxA_92syHzJxbTTxd-olH8BkVTR483JaaMnFJYyXydGX3vwGmmQkif5BT1qyPPKRif/s1600/reseaux_sociaux_utilises_2011.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="202" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih-LWfyJqz2hxvLwQh6_c8JEwZBmNYO0oojb4YwPDK4ei6I4-wsk85XnD2VoQzKMWsqlBuMknEIzuxA_92syHzJxbTTxd-olH8BkVTR483JaaMnFJYyXydGX3vwGmmQkif5BT1qyPPKRif/s400/reseaux_sociaux_utilises_2011.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
Le tableau suivant répertorie les fins auxquelles les établissements
d’hébergement utilisent les réseaux sociaux. On voit que même en cette
ère du Web interactif, la fonction publicitaire s’impose encore; ainsi,
93,2 % des répondants affirment utiliser les réseaux sociaux pour
« faire connaître l’établissement » et 72,7 % en font usage pour
annoncer « une promotion de dernière minute ». Par contre, les trois
prochains éléments tirent à fond profit de l’interactivité du Web 2.0;
ainsi, 68,2 % des répondants favorisent l’affichage de commentaires et
un pourcentage égal de ceux-ci, la publication de photos, alors que
45,5 % d'entre eux tentent de créer une communauté virtuelle au sein de
leur clientèle. Trois autres utilisations sont en lien avec des
fonctions traditionnelles dans le milieu de l’hébergement, soit annoncer
les « établissements exceptionnels » dans une chaîne (38,6 % des
répondants), le « service à la clientèle » (36,4 %) et une sous-fonction
de celui-ci, l’« extension de la conciergerie » (27,3 %).<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYv6MXAq3otD6C-jCx12iaGnIcJPcu7tUeLqRArk96_kWU0xDruvPGkY8wVkyWY9yMjx0nbIpU5RzttDjKrgj4RxYSZfLLNW9fLhng8iBz7bOo_CDVs2fhyYRxhCUTBSsmOUr_w-8Fjo_I/s1600/usages_reseaux_sociaux.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYv6MXAq3otD6C-jCx12iaGnIcJPcu7tUeLqRArk96_kWU0xDruvPGkY8wVkyWY9yMjx0nbIpU5RzttDjKrgj4RxYSZfLLNW9fLhng8iBz7bOo_CDVs2fhyYRxhCUTBSsmOUr_w-8Fjo_I/s400/usages_reseaux_sociaux.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
Le fait d’être présent sur les réseaux sociaux est-il bénéfique pour les
établissements qui adoptent cette pratique? Le dernier tableau résume
les trois principaux bénéfices mentionnés par les répondants de notre
étude. Premièrement, dans cette ère de concurrence féroce, 50,0 % des
répondants affirment que leur présence sur les réseaux sociaux contribue
à fidéliser leur clientèle. Deuxièmement, alors que la profitabilité,
soit l’excédent des revenus sur les dépenses, est une préoccupation de
tous les instants, 26,2 % des répondants affirment que leur présence sur
les réseaux sociaux contribue à augmenter leurs revenus. Enfin, alors
que certains établissements d’hébergement peinent à remplir leurs
chambres, 26,2 % des répondants affirment que leur présence sur les
réseaux sociaux contribue à augmenter le taux d’occupation.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfZQp63B9sMQ_INE7aIOEyvhSwAcELg6A2paCclLm0n_JOozTxN2qOdhBtCgTN425uRRZYKu6fgIG5osxfYvX5nhLUFRvdE4zQx-PInC6XORRZmWH3AYYSVN-ljJ5RIsFQBZlOWYM1R144/s1600/effets_presence_reseaux_sociaux.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfZQp63B9sMQ_INE7aIOEyvhSwAcELg6A2paCclLm0n_JOozTxN2qOdhBtCgTN425uRRZYKu6fgIG5osxfYvX5nhLUFRvdE4zQx-PInC6XORRZmWH3AYYSVN-ljJ5RIsFQBZlOWYM1R144/s400/effets_presence_reseaux_sociaux.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
On voit donc qu’une présence sur les médias sociaux est avantageuse; pourtant cette pratique n’est pas encore largement répandue dans l’industrie hôtelière. Dans un prochain billet, je parlerai du type d’établissement qui fait le plus usage des réseaux sociaux et des raisons invoquées pour expliquer le fait de ne pas les utiliser. Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-7511291736652164182012-12-26T12:01:00.000-05:002012-12-27T16:22:13.399-05:00Le Boxing Day 2012 : À quoi nous attendre?<br />
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</div>
<br />
<br />
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<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVnabVYCE6lEGS3ol2xGitRUjjU_BBG99IzRff_jgbq5h7qAT9CVPtrN1MZID3GQ038BdcvdVwAyDnpIpZ-Ujyv00PsTqV5vMX-_MaFM3cty1Oyqn7bPcbHzrh1XRBtkZVdCOD8rwIXc1e/s1600/Future+Shop+2012-12-26+1_resized.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVnabVYCE6lEGS3ol2xGitRUjjU_BBG99IzRff_jgbq5h7qAT9CVPtrN1MZID3GQ038BdcvdVwAyDnpIpZ-Ujyv00PsTqV5vMX-_MaFM3cty1Oyqn7bPcbHzrh1XRBtkZVdCOD8rwIXc1e/s320/Future+Shop+2012-12-26+1_resized.jpg" width="320" /></a>La tradition du Boxing Day remonte à l’Angleterre du milieu du XIXe siècle pendant le règne de la reine Victoria. À l’origine, le lendemain de Noël était un jour férié à cause de la fête de St-Étienne (St Stephen en anglais), premier martyr de la chrétienté; ce jour-là, les marchands distribuaient des cadeaux à leurs employés et serviteurs en remerciement pour leurs loyaux services. L’appellation « Boxing » vient du fait que les cadeaux en question étaient distribués dans des boîtes, un terme qui se traduit par « Box » en anglais.<br />
<br />
Cela dit, l’esprit de notre Boxing Day se situe à des années-lumière de celui d’origine, un geste de générosité et d’appréciation somme toute; les soldes importants qui sont maintenant consentis ce jour-là s’inscrivent dans la logique commerciale de ceux offerts depuis le Black Friday, voire avant, pour stimuler les ventes, cette période de l’année étant celle pendant laquelle les commerçants cumulent le plus gros de leurs profits chaque année.<br />
<br />
Les longues files d’attente devant certains magasins sont l’aspect le plus visible de cet événement qui marque le début de la fin de cette orgie de dépenses de fin d’année; c’est un phénomène qui relève d’un comportement tribal, un terme que j’emprunte à mon ami Michel Maffesoli (<a href="http://www.amazon.fr/Le-temps-tribus-Michel-Maffesoli/dp/2710309947">Le temps des tribus</a>). Ce comportement est analogue à ceux observés devant les boutiques Apple lors du lancement d’un nouveau produit, les usagers de produits Apple formant une tribu très particulière.<br />
<br />
La frénésie de consommation qui s’empare de certains est symptomatique de notre monde actuel; après la société de consommation (1950-1990), puis celle d’hyperconsommation (1990-2010), voici celle de consumation. De nombreuses personnes dépensent sans compter pour acquérir des objets symboles, ou simplement pour se faire plaisir, jusqu’à se consumer elles-mêmes, entre autres en s’endettant au-delà des limites du bon sens. Pour les ménages canadiens, en 1980, le ratio moyen de la dette en proportion du revenu disponible était de 66 %; en décembre 2012, ce ratio atteint presque 165 %.<br />
<br />
À quoi devons-nous nous attendre cette année au Boxing Day?<br />
<br />
Je viens de mentionner l’endettement excessif des ménages. Une étude révèle que certains consommateurs commencent à prendre conscience de ce problème sérieux : les surplus d’argent iront à l’épargne pour 39 % d’entre eux et au remboursement des cartes de crédit et autres dettes pour 38 % (<a href="http://nielsen.com/content/dam/nielsen/en_ca/documents/pdf/reports/Consumer-Confidence-A-Canadian-Perspective-Q3-2012-French.pdf">Confiance des consommateurs : une perspective canadienne — T3 de 2012 — Nielsen</a>). Bref, près de 40 % des gens consommeront moins.<br />
<br />
Par ailleurs, dans pratiquement tous les commerces, les soldes de Noël ont commencé dès la fin octobre et ont connu une ampleur sans précédent quant à leur importance (jusqu’à 60-70 %); quant au solde du Boxing Day en ligne, ils ont commencé le 24 décembre à 20 h. Bref le consommateur est hyperstimulé depuis deux mois. Pour un grand nombre de personnes, d’autres soldes le jour du Boxing Day pourraient bien ne pas avoir l’effet incitatif recherché, ne serait-ce que parce que le budget alloué aux dépenses de Noël (676 $ selon le Conseil Québécois du Commerce de Détail) est dépassé.<br />
<br />
Finalement, j’ai constaté que dans plusieurs commerces, les tablettes étaient passablement dégarnies; tant pour les produits électroniques que pour les vêtements, les produits, les marques, les modèles et les tailles les plus populaires ont disparu, signe certain que les soldes des deux derniers mois ont eu l’effet escompté. Bien sûr, certains marchands, Best Buy et Future Shop par exemple, ont peut-être conservé des stocks de modèles particuliers pour les solder seulement au Boxing Day.<br />
<br />
Ce matin, vers 10h, je suis passé au Future Shop de la rue St-Catherine au Centre-Ville de Montréal, lieu phare par excellence du Boxing Day; chaque année les files d’attente y sont très longues. Cette année, vous constaterez sur la photo ci-dessus qu’à peine 40 personnes attendaient devant ce magasin; par ailleurs, un peu plus tard, j’ai vu que personne ne faisait la queue devant le magasin Archambault coin Berri et Ste-Catherine.<br />
<br />
Si j’étais un commerçant, je limiterais mes attentes quant aux ventes du Boxing Day cette année. Nous verrons!<br />
<br />
Pour terminer, quelques conseils aux consommateurs du Boxing day :<br />
<ol>
<li>Repérez à l’avance l’article ou les articles que vous désirez acheter;</li>
<li>Soyez familiers avec le prix régulier de ces articles pour être capables d’évaluer l’ampleur des soldes;</li>
<li>Apportez l’argent comptant pour acheter ces articles;</li>
<li>Si vous ne pouvez pas acquérir le ou les objets convoités, ne vous laissez pas tenter par d’autres produits.</li>
</ol>
Mes conseils visent avant tout à éviter un endettement additionnel subséquent à des achats impulsifs.<br />
<br />
<b>Deux de mes six entrevues du Boxing Day dans les médias :</b><br />
<ul>
<li><a href="http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3D/medianet/2012/RDI2/RDIendirectMatinCombo201212260500.asx&promo%3DZAPmedia_MatinExpress">RDI en direct avec Martin Robert</a> (vers 9h15) </li>
<li><a href="http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2012/CBF/Desautels201212261606_2.asx">Desautels - Première chaîne de Radio-Canada avec Isabelle Richer</a> (vers 16h50) </li>
</ul>
Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-29443763869974568502012-11-25T12:08:00.002-05:002012-11-25T12:52:31.860-05:00La consommation « Black »Ne vous laissez pas tromper par le titre de mon billet; il y a certes une mode « Black », c'est-à-dire fondée sur la culture des Nord-Américains d'origine africaine, mais je veux plutôt vous entretenir des efforts déployés par les détaillants de tous poils pour créer une espèce de frénésie de consommation pendant les six à huit semaines précédant Noël, entre autres à l’occasion du « Black Friday ».<br />
<br />
Mon intervention s'inscrit dans la suite logique de mes interventions à <a href="http://www.radio-canada.ca/emissions/rdi_week_end/2011-2012/">RDI matin week-end</a> vendredi matin, puis au <a href="http://www.radio-canada.ca/tele/fiche-emission/1374/2012/11/23/11/30">téléjournal Midi</a> et à <a href="http://www.radio-canada.ca/emissions/champ_libre/2012-2013/">Champ libre</a> le même jour, et enfin à <a href="http://www.facebook.com/pages/LCN-matin-week-end/487710154580984?fref=ts">LCN matin week-end</a> dimanche.<br />
<br />
Plusieurs pourront se demander d'où vient l'expression « Black Friday » ou « Vendredi noir »; ce terme désigne le jour suivant le « Thanksgiving » américain qui tombe chaque année le quatrième jeudi de novembre. Le « Black » fait référence au fait qu'à cette époque de l'année, les détaillants commencent à engranger des profits, les ventes réalisées jusqu'alors ayant servi à payer leurs frais de toutes sortes.<br />
<br />
Pour mieux vous faire comprendre ce concept, ramenons-le à la sphère personnelle et prenons en exemple une personne dont le salaire s'élève à 100 000 $ par année et dont les diverses retenues (impôt fédéral et provincial, régime des rentes du Québec, assurance emploi, assurances collectives, etc.) représentent 50 % de ce revenu; on peut dire que, jusqu'au 30 juin, cette personne travaille pour payer ses retenues et qu'elle travaille pour elle-même à compter de cette date.<br />
<br />
Cela dit, vous comprendrez que cette période de l'année est cruciale à la bonne santé financière des commerçants; pour l'ensemble du commerce de détail, cette période peut représenter 20 % des ventes annuelles, jusqu'à 30 % pour le commerce en ligne. Il va sans dire que tous les outils du marketing seront mis à profit pour stimuler les ventes pendant cette période, à commencer par les soldes.<br />
<br />
Chaque année, les soldes importants (35 % et plus) liés à la période de Noël commencent de plus en plus tôt; on en voit maintenant dès la fin d'octobre, ce qui correspond tout à fait à la réalité des consommateurs. En effet, <a href="http://www.newswire.ca/en/story/1067403/sondage-sur-les-comportements-d-achat-pour-les-fetes-les-quebecois-entendent-depenser-un-peu-plus-pour-noel">un récent sondage</a> nous apprend que cette année, 27 % des gens ont commencé leur magasinage de Noël en octobre ou même avant, alors que ce pourcentage n'était que de 22 % en 2011.<br />
<br />
Au Canada en tout cas, le « Black Friday » ne marque pas le début des soldes de Noël, mais une étape dans une série de soldes qui ont commencé dès octobre et se poursuivront jusqu'au début janvier. Par exemple, à Montréal, <a href="http://www.bestbuy.ca/fr-CA/solde-du-cyber-lundi.aspx?path=38be1c4e1e70ad133c22b9c3403ffea4fr99">la vente du « Cyber lundi » de Best Buy</a> commence à 22 h ce soir pour se terminer à 3 h mardi matin; vous pouvez cependant être certains que ce solde sera suivi d'autres soldes, sous d'autres appellations, chaque semaine.<br />
<br />
Ailleurs au monde, en Angleterre par exemple, on ne fait pas tant de manières; <a href="http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2237528/Are-Cyber-Monday-deals-BETTER-Black-Friday-Our-guide-best-online-sales.html">la vente « Cyber Monday » de Best Buy</a> se poursuivra même jusqu'au 2 janvier.<br />
<br />
Où que vous soyez dans le monde, voici mon conseil; ne vous dépêchez pas trop d'acheter, car vous aurez toujours des soldes alléchants; en fait, surtout dans le domaine des produits technologiques, d'attendre vous permettra sans aucun doute d'obtenir un appareil plus performant à moindre prix. Un autre conseil : si vous faites partie de ceux qui sont surendettés, la dette moyenne au Canada étant de 163 $ pour chaque tranche de 100 $ de revenu, attendez d'avoir acquitté vos dettes avant de vous engager dans d'autres achats.<br />
<br />
Certains pourront dire que mes propos font état du peu de souci que j'ai de notre économie. À ceux-là, je réponds déjà ceci :<br />
<ul>
<li>Les économies du Canada et des États-Unis sont beaucoup trop dépendantes de la consommation intérieure;</li>
<li>Le niveau d'endettement actuel de 163 % est très inquiétant, proche en fait de celui des consommateurs américains avant la crise de 2008.</li>
</ul>
<br />
Comme d'habitude, j'accueillerai avec plaisir vos commentaires.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-19118016118409861652012-11-08T13:27:00.000-05:002012-11-08T13:27:37.036-05:00Vivre à crédit. Êtes-vous menacés par l’endettement?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxVl0l_sVgllU8VBjd_hoxyAVHRpCMjaaWxVdhCD9VHIbmCnonMk6NNd5CDaiHKTzr5SFrIDFk_LlcMBDPDpdbD4AHvGp5DaetVdhU4qrb3pPPn5jOXPkr5pTsImWnq8hb77qDxyO1ba7y/s1600/consommation_luxe.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxVl0l_sVgllU8VBjd_hoxyAVHRpCMjaaWxVdhCD9VHIbmCnonMk6NNd5CDaiHKTzr5SFrIDFk_LlcMBDPDpdbD4AHvGp5DaetVdhU4qrb3pPPn5jOXPkr5pTsImWnq8hb77qDxyO1ba7y/s320/consommation_luxe.jpg" width="206" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr>
</tbody></table>
Pour faire suite à l’<a href="http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=152852">entrevue de ce matin avec Isabelle Maréchal</a>, voici un extrait du livre<br />
« <a href="http://www.cifort.uqam.ca/duguay/html/consommation_luxe.htm">Consommation et luxe — La voie de l’excès et de l’illusion</a> » (p. 34 à 36) :<br />
<br />
Pour acquérir tous ces symboles [proposés par la société d’hyperconsommation], il faut de l’argent… que nous n’avons pas toujours. Qu’à cela ne tienne, le crédit est là pour me permettre de satisfaire tout de suite mon envie et de payer plus tard. Même si « l’utilisation des cartes de crédit naît aux États-Unis dans les années 1920, lorsque des entreprises, comme les pétrolières et les hôtels, commencent à les émettre à leurs clients » (Encyclopedia Britannica), les cartes de crédit que l’on connaît aujourd’hui ne font leur apparition que dans les années 1950; leur usage prendra vraiment un essor considérable dans les années 1980.<br /><br />Ainsi, la carte Diners Club, très sélecte à une certaine époque, a fait son apparition en 1950. Voici une anecdote amusante au sujet de sa naissance : « Nous sommes en 1949. L’homme d’affaires Frank McNamara prévoit un dîner au Major Cabin Grill, un restaurant de la ville de New York. Le dîner achevé, Frank réalise qu’il a laissé son portefeuille dans son autre complet. Son épouse vient à sa rescousse et paye. Il prend la décision de ne plus jamais faire face à cet embarras. Février 1950. McNamara et son partenaire Ralph Schneider retournent au Major Cabin Grill. Lorsque l’addition arrive, McNamara présente un petit papier cartonné, une Carte Diners Club, et signe pour l’achat. Dans l’industrie de la carte de crédit, cet événement est connu sous le nom de <a href="https://www.dinersclubcanada.com/home/about/dinersclub/story?nav=left">First Supper (premier dîner)</a>. »<br /><br />La carte American Express et la BankAmericard, maintenant mieux connue sous le nom de Visa, font toutes deux leur apparition en 1958. À l’époque, Diners Club et American Express étaient des cartes de facturation plutôt que de véritables cartes de crédit, car le client devait en acquitter le solde dès la réception du relevé mensuel. Elles ont conservé ce mode de fonctionnement jusque dans les années 1980. BankAmericard est donc la première véritable carte de crédit grand public ; MasterCard a suivi en 1966.<br /><br />Jusqu’alors, la petite carte plastifiée était utilisée pour la commodité qu’elle offrait de payer tous les achats en une seule fois à la fin du mois, reportant ainsi le paiement d’un article acheté au début du cycle d’un maximum de cinquante-six jours sans intérêt ni pénalité. À compter de ce moment, un grand nombre de personnes ont commencé à reporter le paiement du solde, acquittant seulement le paiement minimum exigible par l’institution financière, correspondant à un faible pourcentage du solde impayé, par exemple 3 %, avec un minimum, par exemple dix dollars. Certaines personnes ont rapidement pris l’habitude d’utiliser leur carte jusqu’au maximum de la limite permise… puis d’en demander une nouvelle auprès d’un autre émetteur. <br /><br />Ce petit manège leur a permis de satisfaire rapidement toutes leurs envies, sans égard à leur revenu disponible véritable, mais les a conduites tout aussi rapidement à un endettement bien au-delà de leur capacité de rembourser : « Le niveau d’endettement, mesuré par le ratio de la dette totale au revenu disponible, était presque le même pour les Canadiens et les Américains au début des années 1980. Par la suite, il a évolué différemment, les Américains affichant un niveau d’endettement plus élevé entre 1983 et 1991, et les Canadiens entre 1992 et 2000. À partir de 2001, la dette a constamment augmenté dans les deux pays, et en 2002, elle dépassait le revenu disponible. En 2005, pour chaque dollar de revenu disponible, les Canadiens devaient 1,16 $ et les Américains, 1,24 $. Une part de la hausse de l’endettement entre 2001 et 2005 peut être attribuée aux taux d’intérêt relativement faibles, à la plus grande accessibilité du crédit grâce aux prêts sur l’avoir propre immobilier, et aux limites et incitatifs accrus des cartes de crédit délivrées par des institutions financières en concurrence. » (Statistique Canada). Aux fins de comparaison, en 1980, le ratio dette/revenu était de moins de 0,70 dans les deux pays.<br /><br />J’ajoute qu’à l’automne 2012, ce ratio a maintenant atteint le sommet vertigineux de 1,63.<br />Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-90960061327593734282012-10-09T09:03:00.000-04:002012-10-09T09:04:03.778-04:00Y’a d’l’eau dans l’gazJ’ai choisi le titre de ce billet entre autres parce que le vocable « gaz » désigne l’essence (carburant pétrolier) dans le langage populaire québécois. Qui plus est, l’expression « <a href="http://www.expressio.fr/expressions/il-y-a-de-l-eau-dans-le-gaz.php">y’a d’l’eau dans l’gaz</a> » nous vient de France; elle signifie que « l’atmosphère est à la dispute » ou encore que des « querelles se préparent ». Or, cette expression est fort à propos pour le sujet que je me propose d’aborder d’aujourd’hui : le prix de l’essence au Québec et plus particulièrement dans la région de Montréal.<br />
<br />
Vous me direz que ce n’est pas un sujet neuf et vous aurez raison; il y a des lustres que des associations de consommateurs, des journalistes, des chroniqueurs et des usagers du produit en question s’indignent du prix des carburants. Il est également vrai que ce jeu stupide de hausses sauvages et répétées perdure depuis tellement longtemps que la plupart des personnes et des groupes cités ci-dessus se résignent et n’en parlent plus… sauf lorsqu’un événement particulièrement choquant se produit. C’est à un tel événement que j’ai été confronté le dimanche 7 octobre.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWtZ2k9fsQEK_LzcXVRm2xFgCWkTAOIyVQ-8DNUqNlRcgy328UdkAfgpcfRsFVYPqlOgQESTjP55_L4vKesKd0Iv55s6CEajATuVrettOxgmxTnSLem8CqkCXIy0bhp6BQZ3zg3oA_UcCo/s1600/prix_essence_lancaster_2012_10_07.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWtZ2k9fsQEK_LzcXVRm2xFgCWkTAOIyVQ-8DNUqNlRcgy328UdkAfgpcfRsFVYPqlOgQESTjP55_L4vKesKd0Iv55s6CEajATuVrettOxgmxTnSLem8CqkCXIy0bhp6BQZ3zg3oA_UcCo/s320/prix_essence_lancaster_2012_10_07.jpg" width="240" /></a></div>
Ce jour-là, lors d’une balade en Ontario, j’ai été frappé par le prix particulièrement bas de l’essence dans la petite ville de Lancaster, située en bordure de l’autoroute 401 qui mène à Toronto, à une cinquantaine de kilomètres, 30 minutes en voiture, de l’extrémité ouest de l’île de Montréal : seulement 1,223$ ou 122,3₵ comme le veut la pratique dans cette industrie; le même jour, je venais de voir l’essence annoncée à 145,4₵ par la plupart des détaillants de l’Ouest de Montréal, une différence plus de 23₵ le litre. <br />
<br />
Or, je sais d’expérience que l’écart habituel dans le prix de l’essence entre ces deux régions est d’environ dix ou douze cents le litre, un écart qui s’explique par la différence entre les taxes québécoises et ontariennes; comment se fait-il qu’il ait été de plus de vingt-trois cents, soit le double, à la date indiquée?<br />
<br />
Cet écart de dix ou douze cents le litre DE PLUS qu’habituellement ne peut PAS être expliqué par la différence entre les taxes québécoises et ontariennes, puisque celles-ci n’ont à ma connaissance pas été modifiées récemment; si on demande aux représentants de l’industrie, on nous passera la cassette habituelle qui n’explique rien du tout. À ma connaissance, jusqu’à présent, personne n’a expliqué de façon convaincante le fonctionnement pour le moins opaque de cette industrie.<br />
<br />
Par ailleurs, on sait très bien qu’au début 2012, sept personnes de plus ont été condamnées à payer des amendes à cause de leurs activités visant à <a href="http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-et-produits-de-consommation/collusion-sur-le-marche-de-l-essence--sept-autres-condamnations/540253">fixer le prix de l’essence dans certaines régions du Québec</a>; encore très récemment, on a en outre appris que « <a href="http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-et-produits-de-consommation/cartel-de-fixation-du-prix-de-l-essence-irving-oil-est-accusee/549303">des accusations criminelles ont été déposées vendredi contre Irving Oil et son gestionnaire au Québec, Serge Parent, dans l'affaire du cartel de fixation du prix de l'essence à Victoriaville, Thetford Mines et Sherbrooke</a> ».<br />
<br />
Quelles autres malversations pourrait-on découvrir dans cette industrie si on creusait un peu plus? Il me semble que, vu les faits qui précèdent, une commission d’enquête publique est justifiée pour faire toute la lumière sur le fonctionnement de tous les intervenants de cette industrie, du producteur au détaillant. <br />
<br />
Si vous avez d’autres faits troublants à rapporter, j’aimerais beaucoup que vous m’en fassiez part.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-17544977612266240812012-10-06T10:12:00.000-04:002012-10-06T11:48:44.791-04:00Enfin de l’originalité dans la pub<br />
Pour ne pas nuire au « scoop » de la journaliste Marie-Ève Fournier qui
m’a interviewé à ce sujet, j’ai attendu la publication de son
article, « <a href="http://www.lesaffaires.com/archives/generale/montreal-trudeau-sur-son-36/549473">Montréal-Trudeau sur son 36</a> », dans le journal Les Affaires avant de publier ce billet.<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio5aUnuo4Xmeq6KCdHVSg5NDo64msJ3H_lDgNyw5CFZDf2EMQa2TetKsfoVRv-VPLfDtYDovgMRjQw9SlUrlGpaqn5jHt4ihcs1ubiCwgxIikAKznREH7yeKtPh4v5l1soPyfZAFPv7CZM/s1600/tristan_carrousel.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio5aUnuo4Xmeq6KCdHVSg5NDo64msJ3H_lDgNyw5CFZDf2EMQa2TetKsfoVRv-VPLfDtYDovgMRjQw9SlUrlGpaqn5jHt4ihcs1ubiCwgxIikAKznREH7yeKtPh4v5l1soPyfZAFPv7CZM/s400/tristan_carrousel.jpg" width="400" /></a>Vers la fin septembre, <a href="http://www.tristan-america.com/fr/about.php">Tristan</a>,
designer de vêtements mode pour hommes et femmes, a inauguré une
campagne publicitaire à l’aéroport Trudeau de Montréal. Comme vous
pouvez le voir dans l’image ci-contre, cette campagne repose sur
l’utilisation d’un carrousel à bagages pour exposer une collection de
vêtements.<br />
<br />
Cette idée de la directrice du développement des affaires et fille du propriétaire de l’entreprise, Lili Fortin, est à mon avis un concept radicalement innovateur; à ma connaissance, c’est la première fois que ces espaces sont utilisés comme support publicitaire. Cet effet de nouveauté jouera vraisemblablement en faveur de Tristan, en particulier pour développer la notoriété de sa marque auprès de la clientèle d’affaires, un segment de marché qui reste à conquérir de l’aveu même du propriétaire Gilles Fortin.<br />
<br />
Dans notre monde actuel où la publicité est omniprésente, il est très difficile de capter l’attention des gens avec un message publicitaire, quel que soit sa nature ou son support. Nous sommes exposés à des contenus publicitaires dès notre lever et jusqu’à notre coucher : journaux, magazines, radio, télévision, panneaux publicitaires en bordure des routes et dans les transports publics, et j’en passe. Cette omniprésence de la publicité amène la cible de ces messages, vous et moi, à filtrer ces communications pour éviter une hyperstimulation de nos sens. Dans le même but, certaines personnes adoptent même des tactiques visant à éliminer complètement les messages publicitaires; je prends en exemple le « zapping » (changement de chaîne) et le « zipping » (enregistrement des émissions et avance rapide pendant les pubs) à la télévision.<br />
<br />
Le carrousel à bagages est un support publicitaire nouveau; la curiosité et l’ennui de l’attente pour leurs bagages pousseront sans doute la plupart des gens à jeter au moins un coup d’œil aux vêtements qui y sont exposés, dont le logo et la marque sont clairement identifiés. Si le style des vêtements leur plaît, des personnes qui ne connaissaient pas la marque pourraient la considérer lors d’un prochain achat.<br />
<br />
Le concept est appuyé par des défilés de mode dans les aires publiques de l’aéroport, mais ceci est un autre sujet que je pourrai traiter dans un prochain billet.<br />
<br />
Quelles seront les réactions des voyageurs envers ce nouveau type de publicité? Au moins dans un premier temps, je pense que la plupart des voyageurs accueilleront favorablement ce nouveau type de message publicitaire; après tout, l’attente au carrousel à bagages est ennuyeuse et souvent longue; comme je le disais, l’effet de nouveauté joue en faveur de Tristan. Cela dit, il est possible que certaines personnes la critiquent, y voyant un envahissement de plus de la sphère publique par la publicité.<br />
<br />
Et vous, qu’en pensez-vous?<br />
<br />Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-36410250793454379572012-09-05T07:09:00.000-04:002012-09-06T17:08:23.735-04:00La sagesse populaireDepuis bien avant le déclenchement des élections, on sentait un désir de changement chez une majorité de francophones du Québec; ce changement, la population l'a obtenu hier en élisant 54 députés du PQ, 50 du PLQ, 19 de la CAQ et 2 de QS. Ce résultat m'inspire plusieurs réflexions.<br />
<br />
Tout d'abord, on doit s'incliner devant la sagesse populaire qui a consisté à élire un gouvernement sans conteste minoritaire afin d'obtenir le changement souhaité tout en se protégeant contre l'éventualité d'un nouveau référendum sur la souveraineté, dont une vaste majorité de Québécois, environ 70 %, ne veulent même plus entendre parler; je me réjouis du fait que l'appel au vote souverainiste stratégique n'a vraisemblablement pas fonctionné, car c'est une excellente chose pour notre démocratie.<br />
<br />
En second lieu, on constate le clivage de plus en plus profond entre les villes et les régions d'une part et les francophones et les anglophones/allophones d'autre part. Plus que jamais, le Québec a besoin d'un leader fort et rassembleur; j'espère que Madame Marois saura être ce chef et que son parti la laissera se consacrer à cette tâche cruciale plutôt qu'à de stériles chicanes avec Ottawa en vue de ranimer la flamme souverainiste mourante. En ce sens, il est souhaitable qu'elle abandonne l'idée de « gouvernance souverainiste », pierre angulaire du programme du Parti Québécois, une idée souvent évoquée pendant la campagne électorale.<br />
<br />
Finalement, on constate les limites des sondages, lesquels ont encore cette fois sous-estimé une tendance plutôt lourde et de longue date, la fidélité de la clientèle libérale. Pendant toute la campagne, j'ai maintenu que la répartition des indécis/discrets était erronée, que ce 20 % flottant était en grande partie composé de libéraux qui n'osaient pas afficher publiquement leur choix, tant la rage de certains contre les libéraux était prédominante dans la rue et les médias.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-13872846115887397252012-08-27T09:19:00.000-04:002012-08-28T18:38:20.084-04:00Élection Québec 2012 : pour quel parti voter?Jusqu’à présent, j’ai évité d’intervenir sur le sujet de la campagne électorale dans les médias traditionnels et sur les médias sociaux; devant les bêtises, voire les propos mensongers, que j’entends tous les jours et le nombre encore élevé d’indécis, j’ai décidé d’écrire ces quelques lignes pour inviter les gens à bien réfléchir avant de faire leur choix, voire les aider à prendre une décision éclairée.<br />
<br />
Cela dit, rassurez-vous : je ne vais d’aucune façon vous inciter à voter pour un parti plutôt qu’un autre. Mon message est très simple : votez selon vos convictions et vos valeurs profondes, pour le candidat, ou la candidate, du parti duquel vous vous sentez le plus proche, sans égard aux sondages, aux accusations, à la désinformation, aux critiques et aux analyses souvent erronées que colportent à qui mieux mieux les médias et les réseaux sociaux. Le respect de ce principe est fondamental pour que la démocratie fonctionne, pour que le vote reflète le mieux possible la volonté populaire.<br />
<br />
En ce sens, je suis d’avis qu’il faut à tout prix éviter le vote soi-disant stratégique, par exemple voter pour le Parti québécois plutôt que pour Québec solidaire dans le but d’éviter de diviser le vote souverainiste; si vous aimez les idées véhiculées par Québec solidaire, votez pour le candidat, ou la candidate, de ce parti. C’est une question qui a été débattue le lundi 27 août 2012 à la « Commission Dumont — Bazzo » pendant l’émission « <a href="http://www.985fm.ca/em/puisqu-il-faut-se-lever-391.html">Puisqu’il faut se lever</a> » animée par Paul Arcand à 98,5 FM; évidemment, je suis beaucoup plus en accord avec Monsieur Dumont qu’avec Madame Bazzo.<br />
<br />
D’autre part, je crois plus sage d’éviter également le vote soi-disant contestataire consistant à voter CONTRE un parti, par exemple, de voter pour le Parti québécois ou pour la Coalition avenir Québec pour se débarrasser du Parti libéral; il est nettement préférable de voter POUR un parti. Votez selon vos convictions profondes, pour le candidat, ou la candidate, du parti duquel vous êtes idéologiquement le plus proche, faute de quoi, après l’élection, vous risquez d’être déçu par une autre formation politique.<br />
<br />
La <a href="http://www.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2012/2012/05/04/001-interactif-boussole-electorale.shtml">Boussole électorale</a> de Radio-Canada peut vous aider à vous situer sur l’échiquier politique, car il est parfois difficile de connaître la position de chacun des partis sur toutes les questions; développé par des universitaires, cet outil interactif vous permet d’exprimer vos convictions, vos priorités et vos valeurs, lesquelles sont ensuite reportées sur une carte en 2D qui vous montrera avec quel parti vous avez le plus d’affinités.<br />
<br />
Cet outil m’a été très utile, car je me préoccupe autant des questions économiques que des enjeux sociaux; je n’adhère donc pas nécessairement à toutes les idées d’un même parti. Mon entourage me considère de gauche sur certaines questions et de droite sur d’autres; en fait je ne suis systématiquement ni l’un, ni l’autre et ne suis pas non plus du centre, qui est trop souvent une position de compromis qui ne satisfait personne. D’ailleurs, je suis d’avis que le concept de droite et de gauche est une notion complètement dépassée. La <a href="http://www.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2012/2012/05/04/001-interactif-boussole-electorale.shtml">Boussole électorale</a> m’a permis de découvrir de quel parti j’étais globalement le plus proche.<br />
<br />
J’espère très sincèrement qu’il en sera de même pour vous; assurez-vous de voter et de le faire en fonction de vos convictions et valeurs fondamentales.<br />
<br />
Mise à jour le 28 août 2012<br />
<br />
Décidément le vote stratégique est un sujet chaud de l'heure; un groupe formé de bénévoles issus de divers milieux et régions du Québec a même mis sur pied le site Web <a href="http://votestrategique.com/">Votestratégique.com</a>. Je trouve déplorable cette tentative d'influencer le vote, d'autant plus que de tenter de répartir les sièges selon le parti pour chacune des circonscriptions au Québec à partir des résultats des sondages nationaux est un exercice farfelu auquel même les politologues les plus expérimentés refusent de se prêter.<br />
<br />
De grâce, laissez de côté ces charlatans, faites la sourde oreille aux appels au vote stratégique, peu importe leur provenance, et votez en fonction de vos valeurs et convictions profondes. Si vous voulez vous situer sur l'échiquier politique, je vous invite à utiliser la <a href="http://www.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2012/2012/05/04/001-interactif-boussole-electorale.shtml">Boussole électorale</a> de Radio-Canada. C'est ainsi que la démocratie s'exercera le mieux. Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-91072369856414505752011-10-12T08:31:00.005-04:002011-10-16T07:00:13.306-04:00Le mouvement « Occupons Wall Street » a raisonLes « indignés » de Wall Street, dont le mouvement s’étend maintenant à d’autres villes et <a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/10/10/le-mouvement-anti-wall-street-gagne-la-suisse_1585309_3234.html">d’autres continents</a>, ont raison sur le fond; depuis plusieurs années, des pratiques irresponsables sont monnaie courante dans le secteur financier. Je pense tout particulièrement à la spéculation éhontée touchant des denrées essentielles, le pétrole, l’immobilier, le secteur des technologies, celui des banques… et j’en passe; ces pratiques spéculatives sont en voie de détruire, et je pèse mes mots, les fondements économiques de nos sociétés, au profit d’une poignée d’individus.<br /><br />Je vois dans le ras-le-bol populaire que révèle le mouvement « Occupons Wall Street » un catalyseur qui pourrait forcer les gouvernements mondiaux à prendre des mesures concrètes pour ramener à un niveau tolérable les pratiques spéculatives.<br /><br />Cela dit, je n’ai pas attendu les manifestations contre Wall Street et d’autres places boursières mondiales pour dénoncer les pratiques spéculatives irresponsables; ma position est claire et connue depuis longtemps. Les quelques exemples qui suivent illustrent bien mon opinion sur la question.<br /><br />« C’est la spéculation qui, directement ou indirectement, est responsable de certaines, je n’ose pas dire toutes, des grandes crises qu’a connues l’humanité et de la mauvaise réputation qu’on a faite au capitalisme » (<a href="http://www.cifort.uqam.ca/duguay/html/consommation_luxe.htm">Consommation et luxe</a>, 2007, p.51).<br /><br />« La spéculation et la manipulation des marchés, qui ont repris de plus belle après la crise boursière de l’automne 2008, mèneront inévitablement à une autre crise encore plus grave, dont les économies occidentales ne se remettront peut-être pas, si les États n’encadrent pas plus étroitement ces pratiques » (<a href="http://www.cifort.uqam.ca/duguay/html/consommation_techno.htm">Consommation et nouvelles technologies</a>, 2009, p. 172).<br /><br />« Ces pratiques ne créent aucune valeur tangible, seulement une valeur hypothétique fondée sur un futur imaginaire, d’où la création de bulles spéculatives, technologiques, immobilières ou autres; celles-ci éclatent inévitablement tôt ou tard, entraînant le cortège habituel de problèmes économiques et sociaux. Elles finiront par détruire nos économies et nos sociétés si on n’y met pas fin » (<a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2010/01/les-ravages-du-capitalisme-financier.html">Les ravages du capitalisme financier</a>, 30 janvier 2010).<br /><br />« Cette crise est alimentée en tout premier lieu par les spéculateurs qui jouent les marchés à la baisse […] La spéculation est la plaie de notre système économique et je souhaiterais voir les gouvernements mondiaux adopter des mesures fermes concertées pour y mettre un frein » (<a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2011/08/la-panique-boursiere-une-crise.html">La panique boursière : une crise fabriquée</a>,9 août 2011).Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-26734055300201672802011-08-12T07:44:00.002-04:002011-08-12T07:46:53.392-04:00Des mesures pour contrer la spéculationCeux qui me connaissent savent à quel point je honnis la spéculation; cette pratique est déstabilisante, voire destructrice, pour les marchés financiers et donc nuisible à l’économie de tous les pays.
<br />
<br />C’est d’ailleurs pourquoi j’écrivais mardi : « <a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2011/08/la-panique-boursiere-une-crise.html">La spéculation est la plaie de notre système économique et je souhaiterais voir les gouvernements mondiaux adopter des mesures fermes concertées pour y mettre un frein.</a> »
<br />
<br />Ce matin, je me réjouis de voir que les dirigeants de plusieurs pays européens ont enfin compris les dangers que font courir les pratiques spéculatives à leurs économies :
<br />
<br />« <a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/11/france-espagne-italie-belgique-restreignent-les-ventes-a-decouvert_1558715_3234.html#ens_id=1216746">Les autorités de régulation des marchés de la France, de l'Italie, de l'Espagne et de la Belgique ont décidé de manière concertée de lutter contre les “fausses rumeurs” qui déstabilisent les marchés. Dans un communiqué publié jeudi soir, l'ESMA, l'Autorité de régulation financière européenne, annonce jeudi que les ventes à découvert seront restreintes à partir de vendredi 12 août.
<br />
<br />Les ventes à découvert sont un mécanisme spéculatif qui consiste à emprunter un actif dont on pense que le prix va baisser et à le vendre, avec l'espoir d'empocher une forte différence au moment où il faudra le racheter pour le rendre au prêteur. Cette pratique est accusée de précipiter la chute des actions les plus fragiles et d'aggraver l'instabilité sur les marchés financiers.</a> »
<br />
<br />Il n’en a pas fallu davantage pour voir <a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/12/les-bourses-europeennes-repassent-dans-le-vert_1558833_3234.html">les bourses européennes repartir à la hausse</a> en matinée aujourd’hui (vendredi), après avoir ouvert en baisse.
<br />
<br />Qu'est-ce que les autorités financières du Canada, des États-Unis, de tous les autres pays en fait attendent pour faire de même? Une action mondiale concertée est absolument essentielle si on veut un jour éradiquer la spéculation. De simplement la limiter comme l’a fait l’ESMA est un pas dans la bonne direction, mais il faut aller plus loin pour mettre un terme aux actions des prédateurs financiers, des requins de la finance, que sont les spéculateurs.
<br />
<br />Qu’en pensez-vous?
<br />Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-8012877167365694182011-08-11T06:07:00.002-04:002011-08-11T09:40:23.728-04:00Des pyramides de dettes, entre autres au QuébecLes événements de mercredi démontrent la justesse des commentaires que j’ai formulés dans mon billet de mardi, « <a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2011/08/la-panique-boursiere-une-crise.html">La panique boursière : une crise fabriquée</a> ».
<br />
<br />Alors que lundi les marchés boursiers mondiaux s’étaient écroulés, mardi, il a suffi que la réserve fédérale américaine annonce un gel des taux d’intérêt dans une fourchette variant de 0 à 0,25 %, pour que les bourses nord-américaines explosent; cette réaction euphorique des investisseurs est tout aussi émotive que celle des jours qui ont précédé… mais en sens inverse.
<br />
<br />Mercredi, la bourse de Toronto affichait une perte à l’ouverture pour clôturer avec un gain modeste, alors qu’à New York (Dow Jones) on a plutôt vu se répéter la débâcle de lundi sous prétexte d’inquiétudes au sujet des banques françaises vulnérables à la crise de la dette en Europe. Le même jour, les marchés européens ouvraient à la hausse, entraînés par l’euphorie de mardi à New York… pour terminer en nette baisse.
<br />
<br />Ce matin (jeudi), les bourses européennes ont ouvert à la hausse sans que les inquiétudes de la veille aient disparu; ce que feront les bourses canadiennes et américaines aujourd’hui relève de l’art divinatoire.
<br />
<br />Ces réactions émotives disproportionnées, amplifiées par des transactions spéculatives, nous font oublier la cause principale de la crise actuelle, la dette des États; ce jeu de yo-yo continuera tant et aussi longtemps que les états concernés n’auront pas assaini les dépenses publiques.
<br />
<br />C’est également l’avis de l'économiste et essayiste Jacques Attali : « <a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/10/jacques-attali-les-etats-se-comportent-comme-bernard-madoff_1558031_3234.html">Les dettes ne sont pas mauvaises en soi, surtout quand elles servent à investir. Mais lorsque la dette publique dépasse 50% à 60% du produit intérieur brut [PIB] et n'est pas génératrice de croissance, elle devient un cercle vicieux. Or, depuis 2008, la seule réaction de l'Occident face à la crise n'a pas été d'apporter des réponses structurelles, mais d'augmenter les dettes publiques de 30 % du PIB.</a> »
<br />
<br />Si le Canada, je l’ai écrit lundi, fait figure de citoyen modèle à ce chapitre, il en va tout autrement du Québec et de certains pays européens. La dette des États-Unis m’inquiète beaucoup moins, car, comme je l’ai également écrit lundi, vu leur immense pouvoir d’achat et leur niveau de taxation, il suffirait d’imposer une taxe à valeur ajoutée de seulement 2 ou 3 % pour voir se résorber la dette.
<br />
<br />Par contre, au sein du Canada, le Québec est la province la plus endettée : « <a href="http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/03/20110317-162720.html">En 2011, la dette brute devrait continuer de croître et atteindre 173,4 milliards $, ce qui équivaut à 54,7 % du PIB. À ce niveau, le Québec sera de loin la province la plus endettée au Canada, suivie de Terre-Neuve et Labrador.</a> »
<br />
<br />Vous rendez-vous compte? 54,7 % du PIB, et nos gouvernements successifs de toutes allégeances politiques ont maintenu, voire multiplié, des programmes sociaux universels, c'est-à-dire s’appliquant à tous les citoyens sans égard à leur revenu ou à leur situation personnelle particulière.
<br />
<br />Comprenez-moi bien, je suis un fervent défenseur des mesures sociales permettant d’assurer un minimum de confort aux personnes démunies; dans un pays riche comme le nôtre, il serait scandaleux de laisser des personnes vivre dans la misère.
<br />
<br />Par contre, je m’opposerai toujours avec la dernière énergie au caractère universel de certains programmes sociaux et à la création anarchique de nouveaux programmes dont la nécessité reste à démontrer, sans égard à au niveau d’endettement de l’État.
<br />
<br />Au Québec par exemple, trouvez-vous normal le fait qu’une mère célibataire gagnant 20 000 $ par année et un couple dont le revenu annuel dépasse 150 000 $ paient le même montant, soit 7 $ par jour, pour placer un enfant dans un centre de la petite enfance (CPE)?
<br />
<br />Êtes-vous d’accord avec la mise en place d’un programme de financement public de procréation assistée dont les coûts ont été sous-estimés, et qui <a href="http://www.ledevoir.com/societe/sante/328999/procreation-assistee-bolduc-dresse-un-bilan-positif-du-programme">en 2014-15 coûtera à l’État 63 millions par année</a>? Dans l’état actuel de la dette publique du Québec, c’est une aberration.
<br />
<br />Et ceci sans compter le fait, votre argent et le mien est utilisé pour « <a href="http://www.journalmetro.com/plus/article/844204--le-programme-de-procreation-assistee-profite-au-prive">financer les cliniques privées plutôt que de créer une expertise</a> » publique selon l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS).
<br />
<br />Pour l'exercice financier 2010-11, il en a coûté 27,1 millions pour 3 500 cycles de procréation, ce qui nous fait plus de 7 700 $ par bébé, à la condition que chaque cycle ait abouti en une naissance. Ce n’est vraiment pas la façon la plus efficace de faire augmenter le poids démographique du Québec au sein du Canada!
<br />
<br />En fait, plusieurs pays européens et le Québec sont en faillite technique; les gouvernements de ces États ne peuvent plus utiliser l’argent de leurs commettants, notre argent, pour toutes sortes de folles dépenses qui ne profitent pas à la population dans son ensemble, sans égard à l’état de la dette publique de surcroît.
<br />
<br />Comme d’habitude, vos commentaires sont les bienvenus.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-69550580535894496062011-08-09T09:17:00.001-04:002011-08-11T06:07:33.111-04:00La panique boursière : une crise fabriquéeDepuis leur sommet atteint au printemps 2011, toutes les bourses mondiales sont en déclin, une baisse qui s’est brusquement accélérée hier après la décote de la note de la dette américaine par l’agence de notation Moody’s.
<br />
<br />Cette décote, que j’ai peine à m’expliquer d’ailleurs, n’est qu’un prétexte; à elle seule, elle ne justifie d’aucune façon la débâcle des marchés financiers. Cette débandade est artificielle, car rien de fondamental n’a changé dans les économies mondiales depuis le printemps 2011.
<br />
<br />L’Europe est bien équipée pour faire face à la crise de la dette que vivent certains pays; à preuve, l’euro continue d’être une monnaie forte. Les États-Unis, commencent à créer des emplois, comme le démontrent les récentes statistiques, ce qui ne manquera pas de relancer la consommation en définitive, ne serait-ce qu’en recréant un climat de confiance. Quant à la dette américaine, elle pourrait très facilement être éliminée par l’imposition d’une simple taxe à valeur ajoutée de 2 ou 3 %, telle la TPS au Canada. Le Canada, quant à lui, est en excellente position, ayant assaini ses finances publiques depuis un bon moment déjà et le gouvernement Harper s’appliquant à réduire encore davantage les dépenses publiques..
<br />
<br />Quant aux places boursières elles-mêmes, un grand nombre d’entreprises, technologiques entre autres, présentent des résultats financiers qui dépassent les attentes des marchés.
<br />
<br />La crise actuelle est donc artificielle.
<br />
<br />Cette crise est alimentée en tout premier lieu par les spéculateurs qui jouent les marchés à la baisse. Je ne suis pas seul à le dire. Michel Girard, un excellent chroniqueur financier au quotidien La Presse a écrit ce matin : « <a href="http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201108/09/01-4424493-ou-est-le-creux-de-wall-street.php">Par ailleurs, j'aimerais vous signaler que des spéculateurs font présentement fortune en misant carrément sur la chute des Bourses, soit en détenant des parts des hedge funds spécialisés en baisse de marché, soit en vendant à découvert des blocs d'actions, soit en achetant tout simplement des options de vente sur des actions ou sur des indices boursiers.</a> » Les réactions émotives des investisseurs font le reste.
<br />
<br />La spéculation est la plaie de notre système économique et je souhaiterais voir les gouvernements mondiaux adopter des mesures fermes concertées pour y mettre un frein.
<br />
<br />Mon conseil aujourd’hui à touts les petits investisseurs inquiets : ne cédez pas à la panique, car il n’y a pas de raison de paniquer. La panique ne fera qu’alimenter la crise et profiter encore plus aux spéculateurs. Les rendements historiques de la bourse démontrent que les investisseurs qui gardent leur calme dans de telles situations en sortent gagnants. Si vos placements sont faits dans une perspective à long terme, par exemple un REER que vous ne prévoyez pas utiliser avant une dizaine d’années, faites comme moi et ne regardez même pas les fluctuations quotidiennes actuelles.
<br />
<br />Si par contre vous avez des placements dont vous prévoyez avoir besoin dans un horizon d’un à trois ans, je vous conseille de les retirer des marchés boursiers, car votre perte en capital ne devrait en principe pas être trop élevée jusqu’à présent; vous pourrez ensuite les placer dans des véhicules financiers plus sécuritaires, en consultation avec votre conseiller financier.
<br />
<br />Merci de commenter.
<br />Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-76370512005970172642011-06-21T09:44:00.009-04:002011-06-26T06:58:43.624-04:00La survie économique de MontréalEn 2009, dans « L’image de marque des grandes villes : Montréal dans le monde », un chapitre dans l’ouvrage collectif « <a href="http://www.editionsliber.org/philosophie/livre.php?idx=285">Montréal, aujourd’hui et demain</a> », je déplorais déjà le morcellement de cette ancienne métropole du Canada :<br /><br />« Malheureusement, en 2004, à la suite d’une promesse électorale opportuniste, des référendums ont mené à la transformation de Montréal en un espace balkanisé de petits fiefs. Sans compter les municipalités défusionnées, donc autonomes, dont certaines s’apparentent davantage à des villages, les arrondissements de Montréal sont désormais eux aussi gérés comme autant de villes autonomes par autant de petits seigneurs préservant jalousement leurs pouvoirs, les maires d’arrondissement. »<br /><br />En outre, je préconisais la création d’un espace métropolitain élargi analogue à celui du Greater Toronto Area (GTA), géré par un seul maire :<br /><br />« Mieux encore, il faut espérer que l’actuel gouvernement du Québec reconnaisse l’erreur commise par les défusions de 2004 et ait le courage politique de reconstituer l’intégralité de la ville de Montréal sur l’île du même nom. Idéalement, il faudrait même appeler de nos vœux la création, au-delà de la Communauté métropolitaine de Montréal, d’un Montréal élargi englobant non seulement toute l’île de Montréal, mais également la ville de Laval et celle de Longueuil, cette dernière telle que définie par la loi sur les fusions municipales de 2002. Cette entité municipale devrait évidemment être gérée par une seule personne visionnaire, car une ville qui se veut internationale doit parler d’une seule voix; ses politiques doivent être inspirées par des considérations régionales, voire nationales. »<br /><br />En conclusion, j’affirmais ce qui suit :<br /><br />« Il n’existe toujours pas à Montréal de vision élargie et audacieuse de la ville visant à en faire une des «grandes» villes internationales. »<br /><br />Depuis, la situation de Montréal n’a fait que se détériorer au point où il faut maintenant craindre pour sa survie économique. Sous la gouverne de politiciens mal inspirés, dont la vision de Montréal s’apparente davantage à celle d’un village qu’à celle d’une métropole, on développe outrageusement le transport à bicyclette au détriment d’une circulation automobile essentielle à la santé économique de la ville.<br /><br />On oublie que plus de la moitié de la population de la grande région métropolitaine habite à l’extérieur de Montréal et n’a d’autre choix que d’utiliser un véhicule automobile pour se déplacer à Montréal, le transport en commun étant conçu pour les déplacements au travail en semaine. Le prix trop dispendieux d’un déplacement occasionnel, le temps trop long requis pour se rendre de la banlieue au centre-ville, les horaires peu commodes en dehors des heures de pointe du lundi au vendredi, le manque d’intégration entre les modes de transport, tout milite contre l’utilisation du transport en commun.<br /><br />Pensez qu’à Paris, pour environ deux euros, une somme qui équivaut pour un parisien à ce que sont deux dollars pour un montréalais, vous pouvez prendre le RER à Antony et être au cœur de Paris en 20 minutes; vous avez aussi la possibilité de vous rendre facilement jusqu’aux aéroports d’Orly ou de Roissy, de transférer à l’une ou l’autre des nombreuses lignes de métro qui quadrillent la ville, au TGV ou à l’Eurostar. À New York, pour une somme équivalente et dans le même temps, vous pouvez vous rendre de Long Island à Times Square, un trajet semblable au précédent, en utilisant un métro tantôt aérien, tantôt souterrain.<br /><br />À Montréal, au lieu de ça, nous avons des autobus inconfortables ou des trains de banlieue lents, dispendieux et aux horaires peu commodes. Comment voulez-vous que les résidents du 450 soient tentés par l’expérience peu amène du transport en commun, sauf à habiter à distance de marche de l’une des peu nombreuses stations de métro (une à Longueuil et trois à Laval)?<br /><br />Sur ce plan, la ville de Montréal a manqué une belle occasion de développer un réseau de métro plus efficace lors du renouvellement de son matériel roulant. Si ses dirigeants avaient opté pour un métro sur roues de fer au lieu de pneumatiques, une solution deux fois moins coûteuse que les ingénieurs qui ont construit le réseau affirment être parfaitement compatible avec les installations existantes, Montréal aurait pu étendre ce réseau beaucoup plus loin et à moindre coût puisqu’il n’aurait plus été nécessaire de creuser sans cesse. Paris avait naguère opté pour le métro sur pneumatique, mais a vite compris que cette solution n’était pas viable à long terme.<br /><br />Actuellement, lorsqu’on pense transport en commun à Montréal, on pense uniquement aux résidents des arrondissements centraux plutôt qu’à l’ensemble de la population du Grand Montréal, incluant ceux qui habitent les banlieues. En outre, l’administration de certains arrondissements et celle de la ville centrale ont tout fait en leur pouvoir pour mettre la bicyclette au premier rang et décourager l’utilisation d’un véhicule automobile.<br /><br />Sur ce plan, l’instauration du système Bixi est un désastre financier, comme le confirme l’<a href="http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201106/20/01-4411029-bixi-une-gestion-defaillante-deplore-le-verificateur-general.php">article de Gabriel Béland</a> à la une de La Presse d’aujourd’hui et l’implantation anarchique de pistes cyclables; quoiqu’en dise le maire de Montréal, Monsieur Tremblay, le vélo n’est pas un mode de transport collectif qui doit être mis sur le même plan que métro ou l’autobus. Des statistiques le démontrent, l’utilisation de la bicyclette comme mode de transport est le fait d’une infime minorité de personnes et qui plus est, seulement six mois par années pour la plupart de ces derniers.<br /><br />Pour restreindre l’utilisation d’un véhicule automobile, on a contre tout bon sens modifié le sens de la circulation sur plusieurs rues, rétréci d’autres artères en y dessinant des hachures ou des bandes, ne tenant aucun compte des travaux de réfection en cours et surtout sans un plan central logique et planifié de circulation; il est complètement absurde qu’un maire d’arrondissement, tel Monsieur Ferrandez, puisse à sa discrétion adopter des mesures qui entravent contre tout bon sens la circulation non seulement sur le Plateau Mont-Royal, l’arrondissement qu’il dirige, mais plusieurs autres arrondissements de Montréal.<br /><br />Hier, j’ai eu le plaisir de dialoguer avec la résidente d’un HLM situé sur le Plateau Mont-Royal; elle se reconnaîtra peut-être si elle lit ces lignes. Visiblement âgée de plus de 60 ans, mais étonnamment en forme malgré ses problèmes de santé, c’est une femme active qui se déplace beaucoup dans Montréal et à l’extérieur de la ville et même du Canada. Elle m’a confirmé ce que je soupçonnais déjà, à savoir que les citoyens « ordinaires », Monsieur et Madame Tout Le Monde, du Plateau Mont-Royal en ont ras le bol des bicyclettes et des modifications à la circulation dans leurs rues; j’exclus évidemment de ce nombre les bien-pensants de la gauche caviar. Même les véhicules du transport adapté ont désormais de a difficulté à accéder à la rue Gilford sur laquelle est situé le HLM que mon interlocutrice habite.<br /><br />Le déclin économique de Montréal a commencé depuis de nombreuses années déjà et s’accélère dangereusement, comme le confirme l’<a href="http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/commerce-de-detail/201106/21/01-4411120-reseau-routier-la-congestion-embete-les-commercants.php">article de Martin Croteau</a> à la une de La Presse d’aujourd’hui; les restaurateurs et les commerçants perdent une part importante de leur clientèle en pleine saison estivale. Je puis vous certifier que le consommateur qui prend de nouvelles habitudes d’achat ne reviendra pas même si les irritants qui l’ont fait fuir disparaissent; Montréal est en passe de devenir une zone économique sinistrée.<br /><br />N’oublions pas non plus les touristes; si quelques visiteurs de villes, provinces ou états limitrophes ont utilisé leur voiture pour venir nous visiter cette année, nous ne sommes pas près de les revoir l’année prochaine. Les festivals qui sont en quelque sorte la marque de commerce de Montréal en souffriront nécessairement et pourront même disparaître.<br /><br />Il est plus que temps que le gouvernement du Québec intervienne pour remettre de l’ordre dans tout ça, car la survie économique de Montréal en dépend et par le fait même, la santé de l’économie du Québec, car Montréal est le moteur économique de la province. On doit rapidement créer un Montréal élargi dirigé par un seul maire et abolir les mairies d’arrondissement, même si des groupes de pression prétendant représenter une majorité s’y opposent; que l’on n’aille surtout pas faire un référendum sur la question! Il faudra que ce futur maire du Grand Montréal gère en fonction de l’ensemble de la population sous sa juridiction et propose un plan de transport intégré où figurera au premier plan un réseau de transport rapide et peu coûteux analogue au RER parisien, où on redonnera au transport routier la place importante qu’elle doit occuper dans une métropole, où les travaux de réfection seront planifiés et coordonnés à l'échelle régionale, et où la bicyclette sera reléguée à l’arrière-plan, comme il se doit puisqu’il ne répond au besoin que d’une infime minorité d’usagers habitant les quartiers centraux de Montréal.<br /><br />Mise à jour le 22 juin 2011<br /><br />Le lendemain de la publication de mon billet, André Pratte a publié un excellent éditorial intitulé « <a href="http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/andre-pratte/201106/21/01-4411400-une-situation-intolerable.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO40_editoriaux_199_accueil_POS1">Une situation intolérable</a> ». Il abonde dans le même sens que moi : « En perturbant le transport des travailleurs, des touristes et des marchandises, la congestion permanente nuit à l'économie de Montréal et mine sa réputation. » Je vous invite à le lire.<br /><br />Mise à jour le 26 juin 2011<br /><br />Décidément, mon sujet fait les manchettes. Le 25 juin, soit quatre jours après la publication de mon billet, Claude Picher a publié un excellent article intitulé « <a href="http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/201106/23/01-4412134-des-bouchons-et-des-pertes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_claude-picher_3282_section_POS1">Des bouchons et des pertes</a> ». En voici un extrait : « La paralysie de la circulation à Montréal, aggravée par les stupides mesures vexatoires des ayatollahs anti-automobile, se traduit par des pertes de productivité énormes, de quoi amplement annuler l'activité économique reliée aux chantiers. » Il évalue à 80 millions par semaine les pertes attribuables à cette situation et conclue ainsi : « Mais ce qu'il faut surtout retenir de tout cela, c'est que cette inqualifiable gabegie coûte une fortune à l'économie québécoise, sans compter tous les emmerdements qui viennent avec... » À lire absolument.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-71498717519759191292011-05-06T09:59:00.006-04:002011-05-07T08:24:49.751-04:00Les mesures de contrôle du prix de l’essenceEncore une fois, de jeudi à vendredi, le prix de l’essence ordinaire a bondi à 1,469 $/L dans la région de Montréal, alors que le prix moyen au Québec est de 1,395 $/L; pendant ce temps, le prix du pétrole brut est en forte baisse, ayant perdu 18 % de sa valeur depuis une semaine.<br /><br />Ce jeu idiot de hausses aussi brutales qu’inattendues, suivies de baisses graduelles échelonnées sur 3 à 7 jours, est très frustrant pour les automobilistes, car il perdure depuis de nombreuses années; diverses associations l’expliquent chacune à leur manière selon qu’elles représentent les intérêts des grandes pétrolières, des petits détaillants indépendants ou des consommateurs.<br /><br />Radio-Canada rapporte même que la question est <a href="http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2011/05/03/018-prix-essence-plafonner-proposition-etude.shtml">débattue à l’Assemblée nationale</a>, « où le ministère des Ressources naturelles analyse une proposition de l'Association québécoise des indépendants du pétrole (AQUIP) de plafonner le prix de l'essence.»<br /><br />Cette proposition est une très mauvaise idée; partout où elle a été tentée, cette forme de législation s’est avérée peu efficace, voire nuisible, entre autres au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard que l’on cite en exemple; d’ailleurs, « si le CAA-Québec s’oppose à un tel système, c’est qu’il estime qu’en fixant un prix plafond, les détaillants auront tendance à s’y coller. Cela limitera la concurrence et, en bout de ligne [sic], <a href="http://www.ruefrontenac.com/michelvandewalle/29512-essence-prix">les consommateurs paieront toujours plus cher</a>. »<br /><br />D’ailleurs, le problème des hausses brutales du prix de l’essence dans la région de Montréal est en partie attribuable à l’introduction d’un prix plancher en 1996; j’ai d’ailleurs prévu ce problème et dénoncé cette mesure législative à l’époque. C’est aussi la conclusion d’une étude réalisée pour CAA-Québec par Christos Constantatos, chercheur au <a href="http://www.ecn.ulaval.ca/">département d’économique</a> et au <a href="http://www.green.ecn.ulaval.ca/equipe.html">GREEN</a> (Groupe de recherche en économie de l'énergie, de l'environnement et des ressources naturelles), Université Laval : « Il est clair que l'effet direct d'un prix plancher est néfaste pour le consommateur qui se voit obligé de payer un prix plus élevé que celui que le marché libre aurait déterminé. La différence entre le prix plancher et le prix libre multipliée par la quantité achetée au prix plancher représente <a href="http://www.green.ecn.ulaval.ca/plancher.pdf">une subvention du consommateur au producteur</a>. »<br /><br />Dans la situation de libre marché où nous nous trouvons, les interventions de l’état sous forme de mesures législatives font la plupart du temps plus de mal que de bien; en définitive, le consommateur est perdant, car il paie plus cher qu’il ne devrait. Ce sont les consommateurs qui paient pour assurer la survie des petits détaillants indépendants; or, dans un libre marché, les acteurs peu efficaces doivent disparaître pour laisser la place à d’autres qui sont eux, capables de mieux servir le marché. Pour le consommateur, le mieux est donc de laisser le marché s’équilibrer lui-même par le biais de guerres de prix, comme celles qui prévalaient avant l’entrée en vigueur du prix plancher.<br /><br />C’est d’ailleurs la conclusion de l’étude réalisée pour CAA-Québec citée précédemment : « En conclusion, <a href="http://www.green.ecn.ulaval.ca/plancher.pdf">les guerres de prix représentent un phénomène naturel du marché et bénéficient au consommateur</a>, non seulement en lui offrant des prix très bas à court terme, mais en rendant aussi possibles des prix bas à long terme à cause de la rationalisation de la taille des firmes. Elles ne devraient donc pas être considérées en soi comme preuve d'effort de monopolisation du marché. »<br /><br />Cet épouvantail d’un monopole exercé par les grandes compagnies pétrolières est souvent brandi pour justifier un contrôle du prix de l’essence; cet argument ne tient pas la route, car le marché de l’essence met en présence cinq grandes pétrolières, Esso, Irving, Petro-Canada, Shell et Ultramar dans le secteur du raffinage, et de multiples détaillants de toutes natures et appartenances.<br /><br />En conclusion, si les mesures législatives sont à proscrire pour réguler le prix de l’essence, une simple mesure administrative pourrait, non pas en faire baisser le prix, car celui-ci est fixé à l’échelle internationale, mais à tout le moins éviter qu’il puisse y avoir une forme de collusion dans la fixation du prix de l’essence, si collusion il y a, et faire cesser le jeu de yo-yo. Le gouvernement n’a qu’à exiger que toutes les stations-service annoncent publiquement une hausse prévue du prix de l’essence 24 heures avant l’entrée en vigueur du nouveau prix; l’utilisation d’un site Web interactif permettrait l’implantation d’un système simple, convivial et peu coûteux à mettre en place et à maintenir.<br /><br />Il serait alors possible de comprendre le mécanisme sous-jacent à ces hausses spectaculaires et de mettre fin à cette pratique; en outre, les automobilistes ne seraient plus victimes de ces hausses, car ils auraient 24 heures pour faire le plein avant qu’une hausse entre en vigueur. Il y a gros à parier que cette simple mesure ferait cesser les hausses brutales du prix de l’essence, car les détaillants n’y trouveraient plus leur compte.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-42307742247370643172011-05-01T09:21:00.003-04:002011-05-02T11:32:22.814-04:00Le politique, un objet de consommationCirconstances électorales obligent, ce matin, je vais traiter de l’ensemble de ce qui est politique, c’est-à-dire les affaires publiques, les pratiques des gouvernements, les façons de gouverner, sans oublier le processus électoral, dans une perspective de consommation.<br /><br />Vous n’êtes pas sans savoir que nos gouvernements, sans exception et à tous les paliers, gèrent maintenant les affaires publiques, non pas avec la perspective d’assurer le mieux-être du plus grand nombre de leurs commettants, mais plutôt de manière à assurer leur réélection.<br /><br />Toujours dans la perspective d’assurer leur élection, les partis politiques, tant celui au pouvoir que ceux de l’opposition, en sont venus à appuyer les intérêts de groupes idéologiques marginaux, dont les idées ne sont pas partagées par une vaste majorité de la population, mais dont les idées bénéficient, pour un moment du moins, de la faveur des médias et donc, en apparence tout au moins, d’une faveur, populaire certes, mais sans forcément être majoritaire.<br /><br />Ceci ne correspond pas véritablement à ce que doit être la démocratie, c’est-à-dire la libre expression de la volonté du peuple dans l’élection de ses représentants pour exercer le pouvoir politique et, par extension, dans l’exercice du pouvoir en fonction du mieux-être du plus grand nombre. Or, dans les démocraties occidentales, le plus grand nombre a toujours été la classe moyenne, fortement malmenée depuis au moins vingt ans.<br /><br />Cela dit, comment et pourquoi en est-on arrivé là? Dans mon analyse du politique comme objet de grande consommation, je me pencherai aujourd’hui sur un outil utilisé pour faire le marketing d’un produit, le sondage d’opinion.<br /><br />Cette technique d’exploration des attentes, des croyances, des sentiments et des attitudes, a d’abord été utilisée dans la sphère commerciale aux États-Unis, dans le but évident de faire croître les marchés. Dans les années 1930, l’idée d’utiliser cette technique dans le monde politique fait son chemin et, à l’occasion de l’élection présidentielle de 1936, George Horace Gallup fonde l’Institut américain d’opinion publique; ce sera le point de départ des maintenant célèbres <a href="http://www.gallup.com/home.aspx">Gallup Polls</a>.<br /><br />Si les informations recueillies par les sondages étaient alors, et sont toujours, fort utiles, entre autres pour développer les produits et formuler des arguments publicitaires, on s’est vite aperçu que la technique pouvait également participer à l’effort de communication; en effet, la divulgation des résultats des sondages par la voie des médias traditionnels, des réseaux sociaux et même de messages publicitaires permet d’influencer l’opinion des gens par ce que j’appellerais un effet de mimétisme.<br /><br />Or, dans la sphère politique, cet effet de mimétisme influence le libre choix de l’électeur. C’est d’ailleurs pourquoi on a créé en France la <a href="http://www.commission-des-sondages.fr/">Commission des sondages</a>. Malheureusement, si à l’origine cette commission avait interdit la publication des résultats de sondages pendant la dernière semaine avant l’élection, cette contrainte a été réduite à une seule journée en 2002.<br />Dans ces conditions on ne peut plus véritablement parler de démocratie; parlons plutôt de simulacre ou de perversion de la démocratie. Dans le contexte de la présente élection, on a vu un engouement se dessiner pour Jack Layton et par extension, pour le Nouveau Parti Démocratique; cet enthousiasme a été alimenté, entre autres par la publication des résultats des sondages sur une base quotidienne et par une couverture favorable dans la plupart des médias pour qui ce phénomène est une véritable manne.<br /><br />Je me suis moi-même laissé emporté par cette vague de sympathie et suis donc en bonne position pour en apprécier la puissance. Cela dit, revenons à la démocratie.<br /><br />Lundi soir, il est primordial que soit porté au pouvoir, avec une minorité ou une majorité de sièges, un parti qui représente véritablement la volonté des Canadiens; en outre, il importe que ce quarante et unième parlement compte en son sein une opposition forte, responsable et capable de représenter les intérêts de tous, d’un océan à l’autre.<br /><br />Si on exclut les formations marginales sans représentation au parlement, quatre partis sont en lice : Conservateur, Libéral, Nouveau Parti Démocratique et Bloc québécois. De l’aveu de plusieurs militants, le Bloc québécois n’a plus sa raison d’être à Ottawa; comme plusieurs, j’exclus donc ce parti de mes choix et espère que la vaste majorité des québécois feront de même. La présence de ce parti à Ottawa est une des raisons qui explique l’instabilité politique dont souffre le Canada depuis 2004. Même si vous souhaitez la création d’un Québec indépendant, ce qui n’est pas mon cas, ce n’est pas à Ottawa que vous devez envoyer des députés; c’est même dans votre intérêt que le Canada soit stable politiquement.<br /><br />Restent donc en lice trois partis; pour ma part, selon les enjeux, j’ai des affinités avec les trois et suis conscient du fait qu’aucun des trois n’est parfait. Pour savoir lequel des trois représentait globalement le mieux ma pos<span style="display: block;" id="formatbar_Buttons"><span onmouseover="ButtonHoverOn(this);" onmouseout="ButtonHoverOff(this);" onmouseup="" onmousedown="CheckFormatting(event);FormatbarButton('richeditorframe', this, 8);ButtonMouseDown(this);" class=" down" style="display: block;" id="formatbar_CreateLink" title="Link"><img src="http://www.blogger.com/img/blank.gif" alt="Link" class="gl_link" border="0" /></span></span>ition personnelle, j’ai utilisé la <a href="http://elections.radio-canada.ca/elections/federales2011/boussole-electorale/index.shtml">Boussole électorale de Radio-Canada</a>; j’ai trouvé cet outil particulièrement utile pour remettre un peu de rationalité dans ce qui est devenu un débat émotif sans grands enjeux.<br /><br />Demain, je vais voter pour la formation de laquelle je suis dans l’ensemble le plus proche idéologiquement.<br /><br />Je vous exhorte donc tout d’abord à <a href="http://www.elections.ca/accueil.aspx">aller voter</a>; c’est non seulement votre droit, mais une importante responsabilité. En outre, je vous encourage à ne pas voter pour une formation politique dans le but de bloquer un parti ou un autre, les Conservateurs ou le Bloc dans le contexte actuel. Ce genre de vote « stratégique » est néfaste à la démocratie; il peut en outre produire des résultats inattendus que vous n’auriez pas souhaités. Je vous invite donc à voter pour l’un des trois partis pancanadiens, celui duquel vous êtes le plus proche sur le plan idéologique; c’est seulement comme ça que s’exprimera véritablement la démocratie.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-72829598060978468642011-01-31T10:26:00.010-05:002011-01-31T10:48:21.196-05:00La sécurité avec un smartphoneLa plupart des gens ne songeraient plus à naviguer sur le Web sans que leur ordinateur soit protégé contre les virus, les logiciels espions et autres logiciels malveillants (malware). Par contre, un grand nombre de ces personnes naviguent sur la Toile, reçoivent des courriels et installent des applications (applis) sur leur téléphone intelligent (smartphone) sans aucune protection.<br /><br />Or, il s’avère que des attaques informatiques ont déjà été lancées avec succès contre ces appareils mobiles. Le sentiment de sécurité que certains éprouvent du fait d’utiliser Android, un rejeton de Linux, n’est pas justifié. S’il est vrai que les attaques malveillantes ont dans le passé surtout été le lot des différentes versions de l’OS Windows, le déplacement des internautes vers l’Internet mobile change complètement la donne; en effet, on constate déjà une perte d’intérêt des fraudeurs pour Windows qui voient avec raison Android comme le l’OS qui prédominera dans les années à venir.<br /><br />Devant cette menace, plusieurs concepteurs de logiciels de sécurité proposent déjà des solutions à ce problème. J’en ai essayé plusieurs et ai arrêté mon choix sur celui proposé par Symantec, le <a href="http://us.norton.com/smartphone-security">Norton Smartphone Security</a>. Celui-ci était déjà disponible pour les plates-formes Symbian et Windows Mobile; il est depuis peu également disponible comme appli sur le Marché Android en version Beta gratuite.<br /><br />Mon choix est motivé à la fois par l’excellente réputation de Symantec dans le domaine de la sécurité et par le fait que l’appli est peu gourmande en ressources; en fait, je n’ai vu aucune différence dans le fonctionnement de mon Samsung Galaxy S après l’avoir installée.<br /><br />La page d’accueil de l’appli (voir la photo ci-dessous) nous présente les cinq fonctionnalités du logiciel, soit l’antivol (Anti-Theft), la protection contre les logiciels malveillants (Anti-Malware), le blocage d’appels et de textos (Call & SMS Blocking), la mise à jour (LiveUpdate) et la durée de l’abonnement (Subscription).<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipUBFGKq831k5xg4PUt-m9-i4imsB54W4RE43ABbvDKq0uIzF2g3t7IIldUkANlio_8GXIF0VVNBWy6j4D6RIcRg8sZ7yNlT-MgfkClxwweCR_v71vLkhhGoLDjFngk4JkjJtqnHhtaGKM/s1600/Norton+Home.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 192px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipUBFGKq831k5xg4PUt-m9-i4imsB54W4RE43ABbvDKq0uIzF2g3t7IIldUkANlio_8GXIF0VVNBWy6j4D6RIcRg8sZ7yNlT-MgfkClxwweCR_v71vLkhhGoLDjFngk4JkjJtqnHhtaGKM/s320/Norton+Home.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5568372378164356914" border="0" /></a><br />J’aurai peut-être à le regretter, mais je n’ai pas encore activé la fonction antivol (voir la photo ci-dessous); je vous en parlerai donc une autre fois.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijpCbYPDbQ1L1fKOXa7fNhpj-dsrlgFwPZeWegcmvrLOn_AHtP4jRFPtOshJPlICYM0IamSd9CV-N0EAsSPMO05O3ihQMHnTJn2O8sd5QDpPXqhyBYf7FFrpeVBZWwSeEb7biMV8OO7vQo/s1600/Norton+Anti-Theft.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 192px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijpCbYPDbQ1L1fKOXa7fNhpj-dsrlgFwPZeWegcmvrLOn_AHtP4jRFPtOshJPlICYM0IamSd9CV-N0EAsSPMO05O3ihQMHnTJn2O8sd5QDpPXqhyBYf7FFrpeVBZWwSeEb7biMV8OO7vQo/s320/Norton+Anti-Theft.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5568372686258588562" border="0" /></a><br />La fonction principale est évidemment la protection contre les logiciels malveillants (voir la photo ci-dessous). J’ai fait une analyse complète de mon appareil lors de l’installation, mais n’ai pas jugé nécessaire d’activer l’analyse programmée (Scheduled Scan); à vous de décider, mais activez-la si vous êtes dans le doute. Par contre, je suis protégé en temps réel lors de l’installation d’applis, le plus grand risque identifié pour l’instant, et de la navigation sur le Web.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHqKsk-TJjTsu1ib9Kzxz4S6XcRfKOaO-npLH5rARLPx-TB2L291RblwmCcHGHY-vYugle-ldtFkNbbD54XQUYkespwQDgyCzq0IylrgC-9OvZ4weVNyyTDvAhMbHZ24SoA2wzgBVK5HRe/s1600/Norton+Anti-Malware.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 192px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHqKsk-TJjTsu1ib9Kzxz4S6XcRfKOaO-npLH5rARLPx-TB2L291RblwmCcHGHY-vYugle-ldtFkNbbD54XQUYkespwQDgyCzq0IylrgC-9OvZ4weVNyyTDvAhMbHZ24SoA2wzgBVK5HRe/s320/Norton+Anti-Malware.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5568375704206039554" border="0" /></a><br />Vous pouvez d’ailleurs voir l’icône de Norton en haut à gauche de l’écran d’accueil de mon appareil (voir la première photo ci-dessous); c’est une option que j’ai activée à l’aide de la touche menu en bas à gauche pour avoir la confirmation de la protection en temps réel (voir la seconde photo ci-dessous).<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuHBv5ygVhEZ3QYcQETnH6_nCA0qlUkw7grF_sDi7W7HxEMbZTWPw-OnuMl2t1naH5dS_41RxArEY6PurIdzB-fXzvbIu3sCxeiKjz_2f513pGdkpni9ewcMxxmR-y_8MRb5ek3qPV0P_D/s1600/Desktop.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 192px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuHBv5ygVhEZ3QYcQETnH6_nCA0qlUkw7grF_sDi7W7HxEMbZTWPw-OnuMl2t1naH5dS_41RxArEY6PurIdzB-fXzvbIu3sCxeiKjz_2f513pGdkpni9ewcMxxmR-y_8MRb5ek3qPV0P_D/s320/Desktop.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5568372880522959746" border="0" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit1xXy42820ndfXGAifzD3S3ih3a4Knn3hjZt3A2NnCBRGjQZmUxdXj8QnNvhBHOxnDPLDj05GYmjmIvMB4CSn3WENFyOE8D0lu6mxZPuWrH99jBzUFgoEgkb5r05dxCJNWGmDiAckNm8P/s1600/Norton+Notification.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 192px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit1xXy42820ndfXGAifzD3S3ih3a4Knn3hjZt3A2NnCBRGjQZmUxdXj8QnNvhBHOxnDPLDj05GYmjmIvMB4CSn3WENFyOE8D0lu6mxZPuWrH99jBzUFgoEgkb5r05dxCJNWGmDiAckNm8P/s320/Norton+Notification.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5568373313997899442" border="0" /></a><br />Vient ensuite la fonction de blocage d’appels et de textos (voir la photo ci-dessous), que je n’ai pas encore activée, car je ne reçois pour l’instant ni appels, ni textos indésirables. Je peux par contre voir la grande utilité de cette fonction pour les personnes qui croulent sous un déluge de minimessages qu’ils ne veulent pas; ce sera une excellente protection contre les publicités indésirables qui ne manqueront pas de se multiplier avec le développement inéluctable de l’Internet mobile.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAB1dywJA4H6APC4pF82w9JJQx3OZemzImg87OxSYncTNl9-Ms4Ou68ilzwFLKEYX5QQnqbRP_h9ucPiSWQJF-mhgMYF9FK6zrYTfH-P35IXdH0F0gLrejtrQCqGQwGqp5Zq_-XsASkzVI/s1600/Norton+Call+%2526+SMS+Blocking.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 192px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAB1dywJA4H6APC4pF82w9JJQx3OZemzImg87OxSYncTNl9-Ms4Ou68ilzwFLKEYX5QQnqbRP_h9ucPiSWQJF-mhgMYF9FK6zrYTfH-P35IXdH0F0gLrejtrQCqGQwGqp5Zq_-XsASkzVI/s320/Norton+Call+%2526+SMS+Blocking.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5568373050185595586" border="0" /></a><br />La mise à jour est une fonction habituelle de ce type de logiciel (voir la photo ci-dessous); toutefois, afin de ne pas utiliser inutilement du quota mensuel de mon forfait données, j’ai désactivé la mise à jour programmée et effectue moi-même la mise à jour lorsque je suis branché à un réseau Wi-Fi. J’effectue cette mise à jour systématiquement avant d’installer une appli du Marché Android. Si vous activez cette fonctionnalité, n’oubliez pas de la désactiver automatiquement lorsque vous êtes en déplacement (Disable While Roaming).<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVju_iqwuUn7GZKLMsLHlRmxwcqFvlXPuEDi9tYdLDxUqy-bTlrBpx8lQsaxE7ZfR2U9w3rrfwzdOiSosJLYDV2o4_IaIiVcEnhKyPZMnTG1aqNOnOIxOyoey9R6pMWhrzJGxXrnyUMAQ_/s1600/Norton+Live+Update.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 192px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVju_iqwuUn7GZKLMsLHlRmxwcqFvlXPuEDi9tYdLDxUqy-bTlrBpx8lQsaxE7ZfR2U9w3rrfwzdOiSosJLYDV2o4_IaIiVcEnhKyPZMnTG1aqNOnOIxOyoey9R6pMWhrzJGxXrnyUMAQ_/s320/Norton+Live+Update.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5568373181686229634" border="0" /></a><br />Une dernière fonction vous indique l’échéance de votre abonnement et vous permet de renouveler celui-ci (voir la photo ci-dessous). Vous devrez l’utiliser lors de l’installation initiale et à l’installation de nouvelle version de l’appli, vraisemblablement aussi longtemps que celle-ci sera en version Beta. Après le lancement de il faudra sans doute payer pour utiliser cette appli, mais je crois que c’est un excellent investissement. En fait, cette appli est indispensable.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7nGRqSvwgRCCon6gijylAMZ7CIBmaDrnGSXXJYtjzPf5Rl3JbJ79iZo0mKYIKsnoUEvC9HloyQFOel56Wp6ZtQpSHAHNGSdJqNy2KqTaF7CvZSQ_HWOougN-pdeiSjBe1ezwX5OcLEX1d/s1600/Norton+Subscription.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 192px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7nGRqSvwgRCCon6gijylAMZ7CIBmaDrnGSXXJYtjzPf5Rl3JbJ79iZo0mKYIKsnoUEvC9HloyQFOel56Wp6ZtQpSHAHNGSdJqNy2KqTaF7CvZSQ_HWOougN-pdeiSjBe1ezwX5OcLEX1d/s320/Norton+Subscription.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5568373438509299186" border="0" /></a>Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-85564021157025972512011-01-06T07:10:00.013-05:002011-01-06T07:37:23.255-05:00CES 2011 : L’invasion des tablettesDans une <a href="http://www.radio-canada.ca/emissions/rdi_week_end/2010-2011/Entrevue.asp?idDoc=130172">entrevue avec Louis Lemieux à RDIWeekend</a> le 26 décembre 2010 je prédisais que les ordinateurs portables seraient un des produits les plus fortement soldés au Boxing Day et dans les semaines à venir, car la tablette était appelée à les remplacer. J’ai ensuite repris ce thème dans un billet de mon blog, « <a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2010/12/mes-previsions-pour-le-boxing-day-2010.html">Mes prévision</a><a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2010/12/mes-previsions-pour-le-boxing-day-2010.html">s pour le Boxing Day 2010</a> ».<br /><br />Les soldes prévues ont effectivement eu lieu et, en préparation pour le Computer Electronic Show qui ouvre à Las Vegas aujourd’hui, plusieurs manufacturiers commencent à annoncer des tablettes pour concurrencer l’iPad d’Apple. Hier, Le Monde titrait déjà « <a href="http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/01/05/televiseurs-connectes-et-tablettes-au-menu-du-ces-de-las-vegas_1461429_651865.html">Téléviseurs connectés et tablettes au menu du CES de Las Vegas</a> ».<br /><br />Lundi, Toshiba annonçait un premier modèle de <a href="http://fr.reuters.com/article/technologyNews/idFRPAE7020L920110103">tablette roulant sur la version Honeycomb de l’OS Android 3.0</a>; vous trouverez ci-dessous une photo et une vidéo qui la présentent.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0kU20eDeXolFC7AgqoGm19CZrzls4tu4fwjmMN-eDRICtfYkBGV8dkGqE62yjZLmySb9JvHKIxDmtMOGlqUnRymlgGQO5CvMbsELKvd4FJ-WefZAv3ghAtoAr9ChGx8YEFk7munPi8MUl/s1600/toshiba_tablet_2011_01_03.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 212px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0kU20eDeXolFC7AgqoGm19CZrzls4tu4fwjmMN-eDRICtfYkBGV8dkGqE62yjZLmySb9JvHKIxDmtMOGlqUnRymlgGQO5CvMbsELKvd4FJ-WefZAv3ghAtoAr9ChGx8YEFk7munPi8MUl/s320/toshiba_tablet_2011_01_03.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5559045747682355330" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;">Tablette Toshiba<br /><br /><object width="427" height="257"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/WKzdV5hD5Bo?fs=1&hl=en_US"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/WKzdV5hD5Bo?fs=1&hl=en_US" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="427" height="257"></embed></object><br /></div><br />Mercredi, ASUS présentait <a href="http://fr.reuters.com/article/technologyNews/idFRPAE7040EQ20110105">quatre tablettes de différents formats et à différents prix</a>; l’offre s’échelonne de la MeMo, équipée d’un écran de 7 pouces (17,8 cm), à la Transformer et à la Slider équipées toutes deux d’un écran de 10,1 pouces (25,7 cm) pour terminer avec la Slate équipée elle d’un écran de 12,1 pouces (30,7 cm), utilisable avec un stylet. Les trois premiers modèles rouleront sous Android 3.0 et le quatrième avec Windows 7; vous trouverez ci-dessous des photos et une vidéo qui les présentent.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh365amKOUG8nub7ZMv26BHYKq_HQuL9opof1XSZwub5ruVa4erpHQqmn5wTnyhShm4n3x_vHuA1EpDYoOl2dxpTm8RX3jVKmmTKjUSVZajbEVkNbC1rMDbfsw5CEnSmJk3tCv9FgTNj648/s1600/ASUS_EeePadMeMo_1.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 314px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh365amKOUG8nub7ZMv26BHYKq_HQuL9opof1XSZwub5ruVa4erpHQqmn5wTnyhShm4n3x_vHuA1EpDYoOl2dxpTm8RX3jVKmmTKjUSVZajbEVkNbC1rMDbfsw5CEnSmJk3tCv9FgTNj648/s320/ASUS_EeePadMeMo_1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5559046025180222754" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;">Tablette ASUS MeMo<br /></div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYSfSfxwTClhgJvVulbe846G2qUjMVM9MvfoHCE8HmlPfAc_u-yWO-o_jMyNeTGoLVJiOxs3kUaiZsJAlOUf1c8OEFGv1XNvCZToXzcU530p1LPDM6rDS3h418yX33LAEPJp7f3rTIWHwm/s1600/ASUS_EeePadTransformer_4-640x554.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 277px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYSfSfxwTClhgJvVulbe846G2qUjMVM9MvfoHCE8HmlPfAc_u-yWO-o_jMyNeTGoLVJiOxs3kUaiZsJAlOUf1c8OEFGv1XNvCZToXzcU530p1LPDM6rDS3h418yX33LAEPJp7f3rTIWHwm/s320/ASUS_EeePadTransformer_4-640x554.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5559046291315313970" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;">Tablette ASUS Transformer<br /></div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFUdht47yf2nHc9YMgej72UP8gXzJGVYztFlhMkIwrVSduGI8wFK62mhAQ-T8JqOClEtQHQoXWiqTEO0gWQ0IfKusi6fo7ntDjJmoPim4gyqNdsL9fKj-8ClrKY-bu_XlB91x7xWVIkpAq/s1600/ASUS_EeePadSlider_1-640x473.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 237px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFUdht47yf2nHc9YMgej72UP8gXzJGVYztFlhMkIwrVSduGI8wFK62mhAQ-T8JqOClEtQHQoXWiqTEO0gWQ0IfKusi6fo7ntDjJmoPim4gyqNdsL9fKj-8ClrKY-bu_XlB91x7xWVIkpAq/s320/ASUS_EeePadSlider_1-640x473.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5559046450738151682" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;">Tablette ASUS Slider<br /></div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnEmHBb7G6fyeQH2NzPGZio9vQNxAjZnsrVbmKRE0gcI_8kgMMEYZxJEbt3dCzFHQtspiNwNZToPEopbn29LgE0KyayLmpnb-srMH1a2FNl8je4D4ug_gTCq2z33vD9tV-hb6vx6BXb81T/s1600/ASUS-Eee-Slate-EP121-1-640x366.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 183px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnEmHBb7G6fyeQH2NzPGZio9vQNxAjZnsrVbmKRE0gcI_8kgMMEYZxJEbt3dCzFHQtspiNwNZToPEopbn29LgE0KyayLmpnb-srMH1a2FNl8je4D4ug_gTCq2z33vD9tV-hb6vx6BXb81T/s320/ASUS-Eee-Slate-EP121-1-640x366.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5559046596799481858" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;">Tablette ASUS Slate<br /></div><br /><br /><div style="text-align: center;"><object width="427" height="257"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/onfs3Z7RIS4?fs=1&hl=en_US"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/onfs3Z7RIS4?fs=1&hl=en_US" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="427" height="257"></embed></object><br /></div><br />Enfin, mercredi également, Lenovo présentait une autre <a href="http://www.metro.co.uk/tech/851857-ces-2011-asus-lenovo-and-toshiba-show-off-android-tablets">tablette Android de 10,1 pouces (25,7 cm)</a>, la LePad dont voici une photo.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir6JMb5_dH7FB0NYzeVKkV-1DfyYp-vL5pb9jnd5xgIULZe8rhiqCPbzBdETZ0Uvz5iMhyQdCgvdggLhLnYwC89iigdbhgXHmiJxtcMJfBj1gg5t47JdzESMDiYKhFzx1_U9qfxpv1HlGV/s1600/Lenovo_LePad_IdeaPad.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 202px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir6JMb5_dH7FB0NYzeVKkV-1DfyYp-vL5pb9jnd5xgIULZe8rhiqCPbzBdETZ0Uvz5iMhyQdCgvdggLhLnYwC89iigdbhgXHmiJxtcMJfBj1gg5t47JdzESMDiYKhFzx1_U9qfxpv1HlGV/s320/Lenovo_LePad_IdeaPad.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5559046762991877730" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;">Tablette Lenovo LePad<br /></div><br />Couplée à la station d’accueil IdeaPad, elle pourra alors fonctionner sous Windows 7, offrant alors une solution davantage axée vers l’usage professionnel. Je trouve personnellement cette solution très attrayante.<br /><br />Comme vous pouvez le constater, les jours de l’ordinateur portable traditionnel sont bel et bien comptés, car les utilisateurs leur préféreront des alternatives plus mobiles, c’est-à-dire moins lourdes à transporter, mais pouvant quand même être utilisés pour effectuer un travail plus costaud. Attendez-vous à d'autres annonces dès aujourd'hui, car la guerre de l'informatique se fera désormais sur un terrain mobile. C'est d'ailleurs pourquoi Microsoft annonçait hier que « <a href="http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/01/06/le-prochain-systeme-windows-sera-taille-pour-un-monde-mobile_1461697_651865.html">son prochain système d'exploitation Windows serait basé sur une architecture conçue pour l'Internet mobile</a> » et présentait plusieurs ordinateurs doté d'une architecture ARM et utilisant l'OS Windows. La guerre Android/Windows est engagée.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-72209280795672588932011-01-01T12:41:00.003-05:002011-01-01T12:46:48.761-05:00La Saint-Sylvestre et le Nouvel An<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3aZupEmjhokKldFqzV1TQ3WnDXNPpC1-QzSq6wmZD0KGvXJL-YGkTR2GoJ-wXkpOXhb4z71eabYjMJBfhoQoXUOr-4f2U7t6WmhQTERVjbvOeaFgi7RXxgMWAdq6jncPSTBMwkwy9kknp/s1600/bonne_annee_chat.gif"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 253px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3aZupEmjhokKldFqzV1TQ3WnDXNPpC1-QzSq6wmZD0KGvXJL-YGkTR2GoJ-wXkpOXhb4z71eabYjMJBfhoQoXUOr-4f2U7t6WmhQTERVjbvOeaFgi7RXxgMWAdq6jncPSTBMwkwy9kknp/s320/bonne_annee_chat.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5557274944238649458" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://www.world-tchat.be/html/modules/extgallery/public-photo.php?photoId=134">Crédit photo</a><br /></div><br />Pourquoi célèbre-t-on la Saint-Sylvestre et le Nouvel An? Les origines de ces Fêtes remontent à la nuit de temps et, plutôt que de réinventer, je vous propose quelques lectures sur le sujet :<br /><ul><li><a href="http://www.teteamodeler.com/culture/fetes/origine-saint-sylvestre.asp">Les origines de la Saint-Sylvestre</a></li><li><a href="http://fr.vivat.be/quotidien/evenement/article.asp?pageid=1000">Qui est Saint-Sylvestre?</a></li><li><a href="http://feghjacorsica.spaces.live.com/blog/cns%21DD8DA85826795BE3%2115853.entry">Le Nouvel An – Origine de la Saint-Sylve</a><a href="http://feghjacorsica.spaces.live.com/blog/cns%21DD8DA85826795BE3%2115853.entry">stre</a></li><li><a href="http://www.zetika.com/20070822112/origine-jour-de-l-an-saint-sylvestre/jour-de-l-an-et-saint-sylvestre.html">Jour de l’An et Saint-Sylvestre</a></li></ul><br />En définitive, je pense que le point commun à toutes ces traditions peut se résumer en un mot : RENOUVEAU!<br /><br />En célébrant l’arrivée de la nouvelle année, on laisse derrière soit les difficultés, les épreuves et les peines que l’année qui vient de s’écouler nous a apportées pour ne retenir que les succès et les joies.<br /><br />Aujourd’hui, ne perdez pas votre temps à prendre d’innombrables résolutions que vous aurez abandonnées dans quelques jours ou quelques semaines. Dites-vous simplement qu’en 2011 vous serez heureux et cette pensée positive agira sur vous comme un aiguillon.<br /><br />Je vous souhaite une année remplie de santé et de bonheur, malgré les difficultés que nous rencontrerons toutes et tous en cours de route.<br /><br />Voici mes <a href="http://www.freelang.com/expressions/bonne-annee.php">vœux de bonne année</a> dans un grand nombre de langues.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-21066641822742989472010-12-26T09:38:00.003-05:002010-12-26T20:11:09.032-05:00Mes prévisions pour le Boxing Day 2010Comme promis à Louis Lemieux plus tôt ce matin, lors de mon passage à l’émission <a href="http://www.radio-canada.ca/emissions/rdi_week_end/2010-2011/">RDIWeekend</a>, voici mon billet d’aujourd’hui. Ceux et celles qui auraient manqué cette entrevue peuvent la visionner en <a href="http://www.radio-canada.ca/emissions/rdi_week_end/2010-2011/Entrevue.asp?idDoc=130172">cliquant ici</a>.<br /><br />À quoi peut-on s’attendre aujourd’hui dans les magasins et sur Internet? Le consommateur se laissera-t-il séduire par les soldes plus que généreux que les marchands sont prêts à leur accorder?<br /><br />C’est une question complexe.<br /><br />Il y a des années que je dis haut et fort que l’effet incitatif des soldes promotionnels est en voie de s’estomper. À force d’offrir sur une base quasi permanente des soldes à 25 %, 30 % et 35 %, le consommateur s’est habitué à ne jamais payer le plein prix; le prix de détail est en quelque sorte devenu une notion floue, un prix maximum qu’il faut éviter de payer.<br /><br />Par ailleurs, au Canada, l’<a href="http://blog.nielsen.com/nielsenwire/wp-content/uploads/2010/11/Consumer-Confidence-Q3-2010-French.pdf">indice de confiance Nielsen</a> est demeuré à peu près stable, passant de 102 au second trimestre à 101 au troisième trimestre; aux États-Unis où il est passé de 87 à 81. De plus, 22 % des Canadiens et 28 % des Américains affirment qu’ils n’ont plus d’argent, ce qu’on appelle le revenu discrétionnaire, après avoir payé les dépenses essentielles.<br /><br />Qui plus est, parmi ceux qui ont la chance d’avoir de l’argent en surplus, 40 % au Canada et 33 % aux États-Unis ont l’intention de l’utiliser pour payer leurs dettes alors que 36 % au Canada et aux États-Unis veulent l’épargner. Ce sont là d’excellentes nouvelles sur le plan économique puisqu’au troisième trimestre 2010 « <a href="http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/101213/dq101213a-fra.htm">l'endettement des ménages sur le marché du crédit en proportion du revenu personnel disponible a augmenté, passant à 148,1 %</a> ». En termes simples cette statistique signifie que les Canadiens doivent en moyenne près de 1,50 $ pour chaque 1 $ de revenu.<br /><br />Par conséquent, le consommateur est hésitant, ce qui explique qu’on a vu des soldes de 50 % ou plus débuter au début de novembre et même au début d’octobre dans certains cas. Il est donc logique de s’attendre à des soldes encore plus alléchants au Boxing Day, qui a commencé à 20 h le 24 décembre pour les achats sur Internet.<br /><br />Quel effet auront ces soldes sur l’incitation à l’achat?<br /><br />La consommation est un grand plaisir pour la plupart d’entre-nous et le shopping du Boxing day une tradition solidement établie. Encore une fois aujourd’hui, on peut prévoir de longues files devant certains magasins plusieurs heures avant l’ouverture prévue, soit 13 h. Si le consommateur trouve des articles à un prix exceptionnellement bas, il pourra se laisser tenter, surtout si l’achat n’est pas trop important, moins de 100 $ par exemple, ou bien s’il a gardé des réserves en prévision d’un achat particulier qu’il entend faire au Boxing Day.<br /><br />Sur quels articles verra-t-on les soldes les plus généreux?<br /><br />Comme d’habitude, les produits électroniques et les gadgets de tout acabit auront la cote. Cette année, je crois que les ordinateurs portables seront parmi les articles sur lesquels on trouvera les soldes les plus avantageux. La raison est simple, Steve Jobs a pris l’industrie de court avec son iPad; plusieurs concurrents, parmi lesquels on retrouve Samsung, HP, Asus et bien d’autres, se sont empressés d’offrir un produit concurrent. En 2011, je pense que la tablette commencera à remplacer l’ordinateur portable de bas de gamme et le Netbook; par conséquent, on peut s’attendre à ce que les marchands tentent d’écouler leurs stocks d’ordinateurs portables à des prix très avantageux. Par exemple, le miniportable HP offert à 229,99 $ chez Best Buy et Future Shop; ou encore le portable Acer offert à 349,99 $ chez Best Buy ou le Toshiba à 399,99 $ chez Future Shop.<br /><br />Si vous n'êtes pas déjà dans la file d'attente, ne vous précipitez pas en magasin, car, bien entendu, lorsque vous lirez ces lignes, ces modèles seront déjà écoulés… mais il y en a d'autres, un peu plus dispendieux. C’est justement là-dessus que comptent les marchands : vous attirer avec des offres très alléchantes et vous proposer un modèle à 100 $ ou 150 $ de plus, que plusieurs achèteront, car ils sont dotés de caractéristiques encore plus performantes.<br /><br />Cet engouement pour les technologies m’a d’ailleurs inspiré un livre, « Ces gadgets et machins dont nous sommes friands », que vous pourrez offrir en cadeau à Noël 2011.<br /><br />Je profite de l’occasion pour vous souhaiter une excellente année 2011!Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-36038643606153789082010-12-16T09:34:00.005-05:002010-12-26T07:24:47.685-05:00Les dons de charité au Canada en 2009 : le Québec encore en queue de pelotonComme chaque année en décembre depuis 2007, voici le palmarès pancanadien des provinces et territoires.<br /><br />Statistique Canada vient de publier les données concernant les <a href="http://www40.statcan.ca/l02/cst01/famil90-fra.htm">dons de charité pour l’année 2009</a>. Pour l’ensemble du Canada, le don moyen s’établit à 1380 $ et le don médian, c’est-à-dire la valeur centrale qui sépare la population en deux parties égales (50 % ont donné plus et 50 % ont donné moins), à 250 $; le revenu médian est quant à lui de 51840 $, résultant en un ratio don/revenu de 0,48 %.<br /><br />Nous sommes loin de la norme de 1 % du revenu que je défends depuis nombre d’années. Pour ceux et celles qui ne sont pas familiers avec ce concept, je suis convaincu du fait que, exception faite des personnes dites pauvres, tout le monde est capable, sans se priver, de donner 1 % de son revenu brut. Et je pratique ce que je prêche : cette année, j’ai donné 1,31 % de mes revenus. N’allez surtout pas croire que je suis un haut salarié, car je suis professeur à l’Université du Québec à Montréal; je ne dispose pas non plus d’une fortune personnelle ou familiale. Je crois simplement qu’il est essentiel de partager avec les plus démunis.<br /><br />Revenons aux statistiques. Comme chaque année depuis que je suis ces statistiques, le Québec fait piètre figure au palmarès des provinces et territoires canadiens. Au Québec, en 2009, le don moyen s’établit à 593$, le don médian à 130$, le revenu médian à 47940$ et le ratio don/revenu à 0,27%. C’est vraiment peu par rapport aux statistiques pour l’ensemble de Canada citées au premier paragraphe. En fait, je trouve carrément gênant le fait de voir le Québec traîner, encore une fois, en queue de peloton, derrière tous les autres territoires et provinces (voir le tableau ci-dessous).<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdASSIFM7KSbaiFSaaX28qwGz6j_thsJzITKjDmCT-8COX43cwz3bO9xLq-Xbrj0FDBgadpgKOSBWzzVjp784tNP3KAhgjR2weJK-Qh6n4bQ3N_u7eT8xdlYYtV1bBfJqErvQhPXCytBRk/s1600/canada_dons_2009.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 156px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdASSIFM7KSbaiFSaaX28qwGz6j_thsJzITKjDmCT-8COX43cwz3bO9xLq-Xbrj0FDBgadpgKOSBWzzVjp784tNP3KAhgjR2weJK-Qh6n4bQ3N_u7eT8xdlYYtV1bBfJqErvQhPXCytBRk/s320/canada_dons_2009.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5551288695320429586" border="0" /></a><br />Chaque année, je fais le vœu de voir mes concitoyens faire preuve d’un peu plus de générosité… pour être déçu à la publication des statistiques l’année suivante. Il est sans doute déjà trop tard pour remédier à la situation en 2010, mais 2011 va bientôt commencer; placez donc les dons en tête de votre liste de résolutions du Nouvel An. Et il n’est pas trop tard pour faire un petit effort pour 2010; tant de personnes ont des besoins criants alors que vous allez dépenser des centaines de dollars, des milliers dans certains cas, pour célébrer Noël.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-37073596904489481842010-12-07T10:40:00.002-05:002010-12-07T10:50:25.671-05:00Les dérives du Web 2.0 et la diplomatieSous prétexte d’une recherche de la Vérité, la majuscule est importante ici, un Don Quichotte des temps modernes, Julian Assange, n’en finit plus de révéler les secrets petits et grands de plusieurs États.<br /><br />Dès le samedi 4 décembre, j’écrivais sur Twitter à propos des récentes divulgations de Wikileaks : « La diplomatie, et la paix requièrent souvent le secret. » Le lundi 6 décembre, à la lecture d’un <a href="http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-11923766">article publié par la BBC</a>, je posais cette question : « Quel bénéfice positif recherchait Wikileaks en publiant cette liste d’installations vitales pour la sécurité des États-Unis? » Un peu plus tard le même jour, je prenais position : « J'ai le sentiment que cette action est irresponsable et ne produit aucun résultat positif. »<br /><br />Chacun d’entre nous entretient parfois des pensées négatives au sujet de collègues, d’amis ou de parents. Nos sentiments, la bienséance ou tout simplement notre désir d’éviter les conflits et d’entretenir des relations harmonieuses nous font passer sous silence ces sombres réflexions. Il nous serait impossible de vivre harmonieusement en société si chacune de nos pensées était révélée au monde entier.<br /><br />Ce qui est vrai pour un individu l’est encore plus pour un État. Dieu sait que l’Humanité a connu son lot de guerres et en connaîtra malheureusement bien d’autres encore. Heureusement, les efforts déployés par des diplomates aguerris ont permis d’en éviter quelques-unes et ont même permis de mettre fin à certains graves conflits.<br /><br />En révélant ainsi des notes confidentielles, Wikileaks joue avec le feu; ces actions perturbent la bonne conduite des relations internationales et pourraient faire dégénérer une situation tendue au point d’engendrer une guerre. Est-ce vraiment ça que nous voulons?<br /><br />Et je ne suis pas seul à penser ainsi.<br /><br />Voici ce que Mario Roy écrivait ce matin dans La Presse, dans un article intitulé « <a href="http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/mario-roy/201012/06/01-4349747-le-divulgateur.php">Le Divulgateur</a> » : « Car il apparaît à la longue que ce gigantesque coulage ne peut avoir d'autre effet que de vandaliser, littéralement, les relations internationales. Sans gain discernable pour qui que ce soit. Sans profit aucun pour la Transparence (avec une majuscule), l'Information ou la Vérité. »<br /><br />Le même jour et dans le même quotidien, Mathieu Bock-Côté écrivait ce qui suit dans un article intitulé « <a href="http://www.cyberpresse.ca/opinions/201012/06/01-4349705-wikileaks-la-transparence-radicale.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_place-publique_1242600_accueil_POS2">WikiLeaks : La transparence radicale</a> » : « Les croisés de la transparence radicale, dont Julian Assange, ne semblent tout simplement pas savoir à quel point notre monde est fragile. En vidant l'État de ses secrets, ils pourraient compromettre de fragiles équilibres qui empêchent notre monde de basculer d'une paix relative à une guerre ouverte. »<br /><br />Les réseaux sociaux, Facebook, Twitter et autres, ont un effet d’amplification de la nouvelle; même les nouvelles les plus insignifiantes, parfois des informations erronées, se répandent à la vitesse de l’éclair. Sur Twitter, j’ai invité les gens à ne pas se rendre complices de Wikileaks en favorisant la diffusion des contenus controversés.<br /><br />Je fais encore une fois appel à votre bon sens sur cette tribune.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-30251712724800370212010-11-12T09:56:00.002-05:002010-11-12T09:59:58.162-05:00La responsabilité des médiasLes médias jouent un rôle essentiel au sein des démocraties; c’est d’ailleurs pourquoi la liberté d’expression et celle de la presse sont expressément enchâssées dans l’article deux de la Charte canadienne des droits et libertés et dans le premier amendement de la Constitution américaine.<br /><br />Pour garantir la pérennité de nos droits et libertés, les informations doivent donc librement circuler et loin de moi l’idée de vouloir restreindre cette liberté d’expression des individus et des journalistes.<br /><br />Cela dit, les contraintes de la concurrence incitent les médias à publier des nouvelles inédites, voire sensationnalistes, communément appelées « scoops », dans le but d’augmenter leur lectorat ou leur cote d’écoute. Là encore, c’est de bonne guerre, sous réserve que la publication de la nouvelle ne provoque pas d’effets pervers.<br /><br />En effet, je crois sincèrement que les médias devraient s’abstenir de publier une nouvelle, ou du moins d’en retarder la publication, si le fait de rendre cette information publique risque d’être nuisible sans qu’aucun bienfait en résulte pour la protection de nos droits de libertés.<br /><br />Voici un exemple du principe que je viens de défendre.<br /><br />Le vendredi 12 novembre 2010, la première page du quotidien La Presse titrait en grosses lettres « 15000 mammographies réévaluées ». Dans un article en page A12, on précise que « les patientes concernées recevront une lettre personnalisée d’ici au 20 décembre. »<br /><br />Certes, de dénoncer ce manquement grave d’un élément de notre système de santé est essentiel pour aider à prévenir de tels dérapages à l’avenir. Cependant, n’aurait-il pas été préférable de publier cette nouvelle APRÈS le 20 décembre pour éviter d’engendrer de l’inquiétude, voire de l’anxiété, chez des milliers de femmes? De toute façon, les femmes concernées devront attendre de recevoir une lettre d’ici le 20 décembre avant de prendre les mesures préventives ou curatives proposées par leurs médecins traitants. Quant aux femmes saines, elles devront attendre au 21 décembre pour être rassurées, constatant alors qu’elles n’ont pas reçu de lettre.<br /><br />N’oublions pas non plus la surcharge qui sera imposée aux médecins et aux infirmières pour répondre aux questions de milliers de femmes inquiètes, dont sans doute une majorité inutilement.<br /><br />N’aurait-il pas été préférable de publier cette nouvelle APRÈS le 20 décembre? Oui, mais un autre média aurait pu sortir le « scoop » le premier et gagner des parts de marché.<br /><br />Cette nouvelle a été publiée simultanément dans d’autres journaux, Le Devoir par exemple, dont je n’ai pas encore vu la première page, et elle a peut-être été publiée dans un autre média avant de l’être dans les quotidiens mentionnés. Elle a également été reprise par les chaînes radio et sera sans aucun doute diffusée par toutes les chaînes de télévision. Mon intervention ne se veut pas une critique des deux quotidiens mentionnés, lesquels sont selon moi des journaux sérieux, ni des journalistes qui ont publié la nouvelle. J’ai simplement utilisé cet exemple pour illustrer une pratique que j’estime déplorable.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-44830416316681728042010-10-30T06:40:00.003-04:002010-10-30T06:56:25.393-04:00Industrie du don : le prélèvement mensuel préautorisé<!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Table Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--> <p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Ceux qui me connaissent savent que je défends avec énergie la nécessité du don individuel aux personnes et populations dans le besoin, comme en témoignent mes chroniques sur ce sujet :</span></p> <ul><li><span style="" lang="FR-CA"><a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2009/12/consommez-certes-mais-pensez-aussi-aux.html">Consommez certes, mais pensez aussi aux autres! </a><a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2008/12/qubcois-consommez-moins-et-donnez.html"><br /></a></span></li><li><span style="" lang="FR-CA"><a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2008/12/qubcois-consommez-moins-et-donnez.html">Québécois : Consommez moins et donnez davantage! </a><br /></span></li><li><span style="" lang="FR-CA"><a href="http://benoit-consommation.blogspot.com/2007/12/la-consommation-et-les-valeurs-au.html">La consommation et les valeurs au Canada et au Québec</a><br /></span></li></ul> <p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Je préconise donc de dépenser moins et de donner davantage. En fait, je soutiens que toute personne qui dispose d’un revenu régulier lui permettant de bien vivre pourrait et devrait donner 1% de ce revenu à des organismes dont l’objectif est de venir en aide aux personnes malades, démunies ou aux prises avec une crise humanitaire grave (p. ex. Haïti).</span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Comme je le fais chaque année, je publierai en décembre le palmarès pancanadien des villes, provinces et territoires. Pour l’instant, j’aimerais vous entretenir d’un autre sujet sur l’industrie du don, car cette sphère d’activité est bel et bien devenue une industrie.</span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Jeudi soir, j’ai été interpellé par des représentants d’un organisme international d’aide aux sinistrés sur la rue Sainte-Catherine à Montréal; on m’invitait à m’inscrire à un programme de prélèvement automatique de dons mensuels.</span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Je comprends la nécessité pour ces organismes de se battre pour recevoir leur part de dons et, dans cette perspective, leur désir de développer une base permanente de clients.</span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Cette pratique est toutefois moins attrayante pour le donateur, car elle le prive en quelque sorte du plaisir de donner, du sentiment d’être utile à autrui. Je m’explique.</span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Si à l’occasion d’une crise humanitaire une personne fait un don pour soulager la misère humaine, elle éprouve alors le sentiment d’être utile, de faire du bien, de soulager la misère des autres. </span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Si au contraire on prélève simplement chaque mois un montant sur sa carte de crédit ou son compte de banque, cette somme devient simplement une autre dépense qui doit être prévue au budget, comme le loyer ou l’hypothèque.</span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Il serait surprenant que quelqu’un puisse éprouver une quelconque satisfaction en lisant son relevé de compte mensuel et en voyant le prélèvement préautorisé à un organisme de bienfaisance ou d’aide aux sinistrés.</span></p><p class="MsoNormal" style=""><span style="" lang="FR-CA">Je continuerai donc de donner généreusement à quelques organismes auxquels je fais confiance, mais ne m'inscrirai jamais à un programme de prélèvement automatique de dons mensuels.<br /></span></p>Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6211467253963890040.post-86711213983105781712010-09-04T09:34:00.000-04:002010-09-04T09:38:14.867-04:00L’humain esclave de la technologieDans la conclusion de <a href="http://www.cifort.uqam.ca/duguay/html/consommation_techno.htm"><span style="font-style: italic;">Consommation et nouvelles technologies – Au monde de l’hyper</span></a>, j’ai écrit :<br /><br />« Les outils technologiques peuvent cependant être très utiles à l’humanité, à la condition que nous sachions en diriger le développement et l’utilisation. L’homme est trop souvent mis au service de la machine, ou du moins contraint d’adapter sa vie ou son comportement à celle-ci; c’est plutôt la machine qui doit s’adapter à l’homme et lui être utile. »<br /><br />Voici un exemple de ce qui peut arriver lorsque l’humain devient esclave de la technologie.<br /><br />Le lundi 30 août, j’ai fait un achat pour lequel je disposais d’un coupon de 5 $, mais n’avais pas mon coupon avec moi; j’ai quand même acheté l’article, car le détaillant m’a assuré que je n’avais qu’à repasser au magasin pour me faire rembourser le coupon, sans me fixer une date précise pour le faire.<br /><br />Le vendredi 3 septembre, je téléphone au détaillant en question pour connaître ses heures d’ouverture en soirée et lui précise l’objet de ma visite (remboursement du coupon). On me répond alors qu’il est impossible de me rembourser le coupon, la date d’expiration de celui-ci étant le 1er septembre.<br /><br />J’explique alors que l’achat ayant été effectué le 30 août, la date de validité du coupon a été respectée. On me réplique qu’il n’y a absolument rien à faire, car le code-barre de ce coupon ayant été désactivé dans l’ordinateur, le lecteur optique de la caisse enregistreuse ne peut plus le lire.<br /><br />Sachant pertinemment que des procédures manuelles permettent souvent de contourner ce genre de difficulté technique, j’ai alors demandé de parler au gérant du magasin. Sur un ton plutôt arrogant, peu recommandable vis-à-vis d’un client, il m’a sèchement répondu qu’il ne pouvait absolument rien faire, car le système informatique était programmé ainsi.<br /><br />En définitive, j’ai fait état de ma qualité de client fidèle depuis de nombreuses années et l’ai informé du fait que j’achèterais désormais ailleurs si je n’obtenais pas satisfaction; il m’a répondu que je serais probablement mieux servi dans un autre magasin. Cette réponse est inimaginable quand on sait à quel point il est difficile d’acquérir de nouveaux clients.<br /><br />Vous remarquerez que j’ai volontairement omis de mentionner le type de produit et le nom du magasin; cet incident aurait sans doute pu se produire ailleurs, compte tenu de la grande dépendance des commerçants envers la technologie. Ce qui est important ici, c’est le fait que jamais l’inflexibilité d’une technologie ne doit empêcher un marchand de donner satisfaction à son client, si ce dernier a une raison valable d’être insatisfait; des procédures manuelles doivent toujours être prévues.Benoit Duguayhttp://www.blogger.com/profile/05963206662888962325noreply@blogger.com1