dimanche 27 juin 2010

Connaissez-vous vos droits quant à l’exactitude des prix?

Ce qui suit s’applique dans la province de Québec (Canada).

En principe, la Loi sur la protection du consommateur (LPC) oblige les marchands à étiqueter le prix sur chaque article, mais elle prévoit des exceptions. Par exemple, à cause l’utilisation de plus en plus répandue des lecteurs optiques, les commerçants ne sont plus tenus d’étiqueter chaque article; plusieurs se prévalent de cette exemption, mais sont quand même soumis à un certain nombre de contraintes visant entre autres l’affichage obligatoire du prix de chaque article sur la tablette et d’une affiche concernant la Politique d’exactitude des prix.

Cette politique prévoit des mesures d’indemnisation du consommateur en cas de non-concordance entre le prix affiché sur la tablette et celui enregistré à la caisse.

Si le prix du produit est de10 $ ou moins, le marchand doit vous remettre l’article gratuitement.

Si le prix du produit est supérieur à 10 $, le commerçant doit vous vendre l’article au prix affiché sur la tablette et vous consentir en plus une remise de 10 $.

Acheteurs, soyez vigilants!

mardi 8 juin 2010

Les succès et les dérives de la technologie

La technologie a envahi nos vies. Elle est présente partout : milieux de travail, foyers, véhicules, appareils portables de toutes sortes, etc. Plusieurs diront qu’elle a libéré l’homme. Vu sous un certain angle, c’est rigoureusement exact. Pensons aux corvées ménagères grandement facilitées par toutes sortes d’appareils électroménagers. Elle a aussi permis à l’homme d’exprimer plus aisément sa créativité; par exemple, des logiciels pas très chers permettent désormais à des personnes dont l’aptitude pour le dessin est limitée de créer des présentations et des sites web dont les illustrations rivalisent avec celles réalisées à main levée par un dessinateur professionnel avant l’ère de la micro-informatique. En conférant une grande liberté de mouvement à la classe moyenne, les véhicules automobiles ont permis le développement de l’Amérique du Nord telle que nous la connaissons aujourd’hui. Un transport aérien rapide et relativement bon marché a rapproché les continents et permis à des personnes disposant de revenus moyens de découvrir des contrées aussi exotiques que lointaines, un privilège autrefois réservé à une élite.

La technologie n’a cependant pas produit que des effets bénéfiques. Outre le fait d’exacerber l’individualisme, voire l’égoïsme, elle a paradoxalement aussi induit une forme de dépendance, parfois même de ce qui s’apparente presque à l’esclavage. Pensons aux millions de personnes qui, les yeux rivés à un écran, alignent jour après jour, dans bien des cas nuit après nuit, des milliers de lignes de codes pour apprendre aux ordinateurs comment traiter des quantités colossales d’information. Plus simplement, rappelons-nous notre désarroi lorsque notre ordinateur personnel tombe en panne ou que survient une coupure d’électricité. Pensons aussi aux violations de la vie privée et à toutes les formes de virus et autres logiciels malveillants. Et puis la technologie a contribué à élargir l’écart entre nations riches et nations pauvres et même entre favorisés et défavorisés dans les sociétés occidentales, bref elle a créé un fossé numérique.

En conclusion, nous devons faire preuve de discernement dans l’usage des technologies et garder à l’esprit qu’elles ne sont pas omnipotentes; elles ne conféreront pas à l’humanité la jeunesse éternelle, encore moins l’immortalité, et ne redéfiniront pas nos valeurs à notre place. Inanimées, elles n’ont en fait aucune valeur; elles s’inscrivent simplement au sein du système de valeurs que nous privilégions. Les outils technologiques peuvent cependant être très utiles à l’humanité, à la condition que nous sachions en diriger le développement et l’utilisation. L’homme est trop souvent mis au service de la machine, ou du moins contraint d’adapter sa vie ou son comportement à celle-ci; c’est plutôt la machine qui doit s’adapter à l’homme et lui être utile.

Pour en savoir plus sur ces questions, consultez l’ouvrage Consommation et nouvelles technologies — Au monde de l’hyper.