Les points saillants sont les suivants. Trois éléments sont jugés parmi les plus importants par au moins la moitié des répondants [réponses/total] : le prix (achat) ou le paiement mensuel (location) [29/32], la consommation de carburant [27/32] et l’esthétisme du véhicule (style et couleur) [17/32]. Inversement, un élément est jugé important par un nombre peu élevé de répondants; il s’agit de la motorisation écologique [3/32].
Or, j’ai récemment pris connaissance d’un sondage publié dans le quotidien torontois The Globe and Mail; cette étude réalisée auprès de 38 500 Canadiens teste l’importance de 26 critères pour l’achat ou la location d’un véhicule. En cliquant ici vous pourrez consulter les résultats de cette étude.
Les cinq critères jugés les plus importants sont les suivants (% réponses) : une bonne valeur pour son argent (30,7 %), l’économie en carburant (28,4 %), la fiabilité (27,5 %), le prix d’achat (21,5 %) et le style extérieur (19,5 %). Le fait d’être respectueux pour l’environnement est relégué au 23e rang sur 26 avec une maigre proportion des voix (2,2 %).
Dans ma chronique du 26 janvier 2008, j’écrivais qu’une étude exploratoire est « indicatrice de certaines tendances qu’il faudra par la suite confirmer par d’autres études ou appuyer par des faits connus. » Le fait que les trois éléments identifiés dans mon minisondage se retrouvent parmi les cinq premiers du sondage national démontre la grande utilité des études exploratoires; sans posséder la précision ou la fiabilité statistique des études réalisées sur un nombre important de répondants (≥1000) sélectionnés selon une méthode d’échantillonnage probabiliste, elles sont néanmoins indicatrices des grandes tendances.
Quant au fait que les considérations écologiques comme critère d’achat d’un véhicule préoccupent seulement une très petite minorité de personnes dans les deux études, il renforce le point de vue que j’ai soutenu dans plusieurs chroniques de ce blog, notamment celle du 7 juin 2007; je suis plus que jamais sceptique quant à la volonté des Québécois, comme des citoyens des autres provinces canadiennes, de changer radicalement leurs habitudes de vie pour réduire les émissions polluantes.
1 commentaire:
Les gens se fichent d'environnement, et il y a sûrement un rapport avec l'individualisme ambiant, le peu de considérations pour les générations futures, entre autres.
C'est un état de faits qui n'est pas tellement étonnant dans une société libérale, matérialiste et anti-intellectuelle comme l'est le Canada.
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