Le 26 au matin, je ramassais les reliquats du dîner de Noël lorsque mon portable sonne; c’est le journaliste Yvan Côté qui me demande si je peux le rejoindre devant le Future Shop de la rue Ste-Catherine à 11h30. J’accepte avec plaisir son invitation à ce rendez-vous médiatique devenu une habitude le jour du Boxing Day. Un court extrait de cette entrevue a été diffusé le jour même aux journaux télévisés de Radio-Canada et de RDI.
Après cette entrevue, un autre journaliste du journal 24h, Jean-Marc Gilbert, a également souhaité m’interviewer sur le Boxing Day; il a rapporté certains de mes propos dans un article paru le jour même, « Regarder plutôt que dépenser ».
Aux alentours de midi, j’ai pris quelques photos; si vous étiez là, rassurez-vous, car j’ai brouillé tous les visages. Sur la première, on voit la longue file d’attente devant le Future Shop de la rue Ste-Catherine. La seconde elle, permet de constater à quel point la foule était dense sur la rue St-Catherine.
Dans l’attente de l’ouverture des magasins, Danièle et moi sommes allés prendre un latte au lait de poule au Second Cup de la rue McGill College. Après cette agréable pause, nous avons visité plusieurs grands magasins; ils étaient tous bondés. Chez Ogilvy, une longue file de personnes attendait devant la boutique Lacoste. Chez Simons, la foule se bousculait dans tous les rayons, comme en témoigne cette photo. Même chose chez La Baie sur à peu près tous les étages.
Partout, les soldes étaient importants; par exemple, j’ai vu chez La Baie des cravates pure soie réduite de 40% auquel on ajoutait un rabais additionnel de 25%. Les gens semblaient d’humeur joyeuse et plusieurs portaient des paquets, preuve qu’ils avaient acheté quelque chose; ceci confirme un sondage pancanadien commandé par la Banque Scotia dont les résultats on été publié à la une du Globe and Mail le 16 décembre 2009 (Andrew Mayeda, Consumers in buying mood). Impossible de prédire le chiffre d’affaires du Boxing Day 2009 à Montréal ou au Canada; ces résultats seront publiés d’ici quelques jours, voire quelques semaines; mes observations me permettent toutefois de conclure qu’à Montréal en tout cas, ce fut un succès.
J’espère simplement que les consommateurs ne sont pas surendettés pour faire plaisir à leurs proches, ou à eux-mêmes, car l’hyperendettement, je le rappelle est ce qui a déclenché la crise économique actuelle à l’été 2007.
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