Or, l’image guerrière du Hummer exerce immanquablement une influence sur le comportement des acheteurs, d’autant plus que, comme je l’ai dit dans une chronique précédente, chez certaines personnes l’instinct l’emporte sur la raison et les sentiments, et que celles-ci souffrent d’un manque de confiance, sont égoïstes et ont peu de soucis des autres, comme le démontrent les études mentionnées par Bradsher. Le comportement routier dominateur, voire intimidant, parfois belliqueux, qui en résulte alimente la peur des autres conducteurs et contribue à créer une image détestable du Hummer. En définitive donc, les raisons qui font que certains aiment le Hummer sont les mêmes qui font que d’autres le détestent; la haine des seconds n’est que l’amour des premiers que quelque chose a contrarié. Ce « quelque chose » c’est l’image de soi du conducteur, construite par le Hummer, inacceptable pour ceux qui n’aiment pas ce véhicule.
mardi 27 novembre 2007
Une question d’image de soi
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